FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
26 Mars 2013
Il me semble que ce que doit ressentir tout ami de la sagesse c’est la quasi certitude qu’aucun être n’échappe à la souffrance (car celle-ci est l’apanage de l’incarnation), pas même par la mort.
Il sait que cela le concerne aussi, bien que lui, à méditer sur le sort des mondes, en soit arrivé à ne plus souhaiter l’incarnation (ou la réincarnation) à personne, y compris à lui-même. Et, plus que celui d’isolement*, c’est peut-être bien ce sentiment d’impuissance (dans cette culmination de la pensée) qui provoque la plus intense des souffrances, le plus indicible des désespoirs dans les univers venus à exister.
*: « Quand un homme en sait plus que d’autres, il devient solitaire », disait C.G. Jung dans son autobiographie.
P.S.: Dans le billet du 26 mars 2011 il était question, mais accessoirement, de masturbation: surdité.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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