FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
26 Mai 2011
L’enfer étant à l’évidence dans l’éternité* (même celle du paradis* - ce qui démontre que la proposition précédente ne connaît pas d’exception), le méditant ne saurait revendiquer quoi que ce soit de permanent dans la jouissance de sa pratique. Il devrait apprécier les hauts et les bas, les extases et les chutes, forcément nécessaires pour connaître d’autres extases.
L'illumination permanente est une menace autant qu'un mythe.
*: « L’enfer, c’est le paradis tous les jours », disait je ne sais plus quel psychanalyste.
P.S.: Dans le billet 26 mai 2009 il était question du diabolisme de la religion: discrétion.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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