FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
6 Décembre 2012
La diversité conditionne l’existence.
Par exemple, si tout était bleu, le bleu ne se justifierait pas et si tout était monochrome le concept de couleur lui-même serait inexistant. Qu’est-ce cette considération peut bien impliquer pour le méditant? Si celui-ci perd son ego, reconnu par lui enfin comme étant illusoire, existe-t-il encore? Sans doute pas. Dans cette fusion immersion dans le monde réel (bleu, monochrome ou autre) il perd toute visibilité, mais en quelque sorte c’est pour gagner dans cette indifférenciation, l’universalité, l’extase d’être enfin ce qu’il est: une conscience du Tout, le Tout (devenu) conscient de Lui-même.
Si la diversité conditionne l’existence, l’universalité, elle, conditionnerait l’essence.
(Pour résumer: Vous existez si vous êtes différent. Vous êtes si vous êtes ce que vous êtes, dont rien ne peut être dit.)
P.S.: Le billet du 6 décembre 2008 vous parlait de matérialisation. A réécouter aussi au départ de cette page le très beau morceau de Mazzy Star sur Youtube : So tonight that I might see...
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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