FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
18 Mai 2011
Il apparaît fondamentalement insensé de concilier, et l’approbation sans réserve de la reproduction humaine sur une planète déjà fragilisée par l’humain en surnombre, et la réjection d’hommes au delà de nos (propres ?) frontières sous prétexte d’un chacun pour soi. En effet, l’individu que l’on accepte de générer et celui que l’on refuse de recevoir ne sont-ils pas la même personne ?
L’attitude radicalement opposée qui consiste à réfréner son instinct de reproduction (ce qui ne veut absolument pas dire censurer sa libido; moralistes, passez votre chemin) et à accueillir tout être déjà né n’est-elle pas plus harmonieuse? La sagesse ne se loge-t-elle pas le plus souvent dans un savant mélange de modération et d’ouverture?
Le méditant parlerait, lui, d’auto-discipline (dans la posture et l’attitude) et de laisser-venir (les pensées), mélange qui le conduit à l’harmonie, cette qualité qui manque si cruellement au monde des hommes (d’aujourd’hui).
P.S.: Le billet du 18 mai 2009 parlait de vacance.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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