FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
6 Janvier 2011
Nous sommes le monde aussi longtemps que nous ne nous sommes pas éveillés à notre véritable nature (ou, dit autrement: que nous n'avons pas réalisé que jusque cela déjà, nous l’étions, ce monde*).
D'abord, nous devons voir que nous sommes le monde si bien que notamment, tout « péché » de l'être humain (lui que je croyais dissocié de moi) est perçu comme étant « mon péché ». Voir cela (assimilation et acceptation) serait le phénomène appelé illumination.
Alors (on ne peut pourtant pas Réellement parler d' "après" l'illumination), on est encore le monde, mais différemment, car conscient de cela, on devient ce que l'on est**: non responsable, pur, libre du « péché »***.
* : Cette constatation pourrait constituer un koan, si on faisait abstraction de l’explication qui suit.
** : Cette phrase en italique pour en souligner le caractère non paradoxal lorsqu'est perçu l'inexistence Réelle du temps.
*** : En Inde on dirait: libéré (et exempt de renaître pour expier en une vie-souffrance) car ne commettant plus d'actions (« moi, j'agis ») susceptibles de rendre ce « je » tributaire de la loi karmique.
P.S.: Dans le billet du 6 janvier 2010 il était question de majuscules.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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Saint-Songe© 06/01/2011 18:26