FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
21 Mars 2011
Une connaissance entre cette semaine dans sa septième décennie. Elle me dit qu’après une vie de luttes et de souffrances (comme tout un chacun, précise-t-elle, comme pour se consoler) elle aurait aimé souffler un peu mais que son petit-fils l’accapare trop, ses parents travaillant tous deux. Impossible de se retirer quelque peu et de méditer sur le sens de sa vie, ce qu’elle souhaiterait faire, sentant qu’elle n’est plus très loin d’entamer sa dernière ligne droite.
Je lui fait remarquer qu’alors que les hindous planifient de se retirer du monde « dès qu’ils ont croisé le regard des enfants de leurs enfants », nous n’avons, nous, rien prévu de tel. Nous sommes, lui dis-je, comme des coureurs de stade qui ne comprennent jamais qu’ils ont dépassé la ligne d’arrivée. Et, comme les shamrocks qui pompaient, pompaient, nous repartons encore et encore pour un tour…
P.S.: Dans sa deuxième partie, le billet du 21 mars 2010 reprenaient l’idée développée hier que l’injustice observée dans le monde est peut-être illusoire.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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fée des agrumes 22/03/2011 12:46
Marc 22/03/2011 18:35
Saint-Songe© 21/03/2011 12:51
Marc 22/03/2011 18:31