FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
25 Novembre 2009
Le plus grand danger, quand vous avez reçu "quelque chose" de Lui, consiste à vouloir en faire "quelque chose" en aidant "les autres". Parce que vous pensez que les autres - qui sont-ils sinon vous-même (encore) conditionné? - ont besoin de votre (ego pas mort!) aide. Parce que vous réalisez que cette énergie que vous allez donner va vous être retournée, qu'elle va vous permettre de rester au niveau où vous êtes (le problème c'est ce "vous" qui désire rester à ce niveau). Il vaut mieux quitter ce niveau, descendre, dégringoler, devenir Réellement rien, un éternel étudiant, quelqu'un qui n'a rien eu ou qui n'a aucun désir de garder ce qu'on lui donne (même si le cadeau vient de Lui). Alors vous êtes rien. Vous n'êtes personne. Votre nom est personne. Dieu*.
*: Dieu n'est pas connu. Pourquoi? Parce que Lui n'a pas la plus petite idée (image) de Lui-même, la moindre impression, certitude qu'Il est Dieu. S'Il réalisait qu'Il est (Dieu) Il ne le serait plus. (De plus, s'Il était connaissable, il y aurait une insupportable limite à la connaissance). C'est là le plus grand mystère du monde qui induit tous les paradoxes, toutes les absurdités pour l'esprit qui en toute logique recherche Dieu et attend qu'Il se présente (Lui qui ignore qui Il est et même qu'Il est).
P.S.: Il n’y a pas eu de billet le 25 novembre 2008. Le billet du 25 novembre 2006 s’intitulait présomption et celui du 25 novembre 2007 faisait certaines suggestions. Choisissez celui que vous aimeriez lire ou relire.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog