FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
9 Janvier 2012
Qu’est-il préférable? De jouir sans réserve de tout instant heureux ou, lucide, d’y ajouter le constant rappel qu’il est éphémère, ce qui tempère sa jouissance? En bref, d’opter pour l’intensité ou pour la lucidité*?
Cette lucidité compense-t-elle la perte d’intensité de la jouissance des moments de grand bonheur (tenir la main de son (sa) meilleur(e) ami(e), par exemple), voilà peut-être la vraie question. Ce qui nous amène ensuite à nous demander** le plus légitimement du monde s’il faut vraiment aller vers plus de cette aptitude que favorise la vie méditative.
*: Le même dilemme se pose avec le couple certitude/doute. Nous l’avons évoqué notamment ici: attribution, incertitudes, questions.
**: A noter que cette demande et les questions qui la précèdent sont elles-mêmes méditation.
P.S.: Le billet du 9 janvier 2010 parlait de perfection.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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