FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
24 Février 2013
On n’est personne en tant que tel, on est la personne qui… Nous sommes un titre, une fonction. En dehors de cela nous ne sommes rien pour les autres, mis à part pour ceux qui nous côtoient.
Mais pour nous-mêmes? Sans titre, sans fonction, seuls, qui sommes-nous ?
Et, étape suivante encore sur le chemin de l’investigation, sans même d’ego, qui sommes-nous?
Parfois, il est bon d’avoir été rejeté pour ne pas avoir été (ou voulu être) la personne que l’on attendait de nous. Alors on en vient à chercher à savoir qui nous sommes réellement. Certains se retirent dans un ashram pour se poser cette question « à tête reposée » et éventuellement en faire un extraordinairement élevant usage. On mettra alors cette révélation sur le compte de la chance, ou du destin ou on se dira que tout cela était déjà écrit, que l’on n’a fait que suivre une voie déjà tracée.
Mais il faudra du temps pour convenir que c’est parce qu’un jour, quelqu’un que l’on a déçu (qu’il soit remercié, cet instrument d’une plus haute destinée) a mis devant nos yeux un miroir qui n’a réfléchi que notre insignifiance sociale, que nous avons fini par découvrir qui nous sommes.
P.S.: Dans le billet du 24 février 2009 il était question de courage.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog