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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

déshabillage

On n’est personne en tant que tel, on est la personne qui…  Nous sommes un titre, une fonction. En dehors de cela nous ne sommes rien pour les autres, mis à part pour ceux qui nous côtoient.

Mais pour nous-mêmes? Sans titre, sans fonction, seuls, qui sommes-nous ?

Et, étape suivante encore sur le chemin de l’investigation, sans même d’ego, qui sommes-nous?

Parfois, il est bon d’avoir été rejeté pour ne pas avoir été (ou voulu être) la personne que l’on attendait de nous. Alors on en vient à chercher à savoir qui nous sommes réellement. Certains se retirent dans un ashram pour se poser cette question « à tête reposée » et éventuellement en faire un extraordinairement élevant usage. On mettra alors cette révélation sur le compte de la chance, ou du destin ou on se dira que tout cela était déjà écrit, que l’on n’a fait que suivre une voie déjà tracée.

Mais il faudra du temps pour convenir que c’est parce qu’un jour, quelqu’un que l’on a déçu (qu’il soit remercié, cet instrument d’une plus haute destinée) a mis devant nos yeux un miroir qui n’a réfléchi que notre insignifiance sociale, que nous avons fini par découvrir qui nous sommes.

 

 

 

P.S.: Dans le billet du 24 février 2009 il était question de courage.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
<br /> et bien j'ai été très pertubée voire pire le jour où je n'ai plus eu de fonctions ou en tous cas plus de cases dans lesquelles me mettre ! ça m'a pris beaucoup de temps et de souffrance même pour<br /> que j'accepte cet état là, une sorte de deuil à vivre extrêmement difficile avec nécessairement un environnement qui certes me donnait un rôle mais un rôle qu'au fond j'alimentais voire que je<br /> cherchais. Et puis avec le temps et une sérieuse introspection pas nécessairement en me retirant quelque part en particulier, j'ai découvert en effet cette insignifiance sociale, mais aussi cette<br /> immense liberté qui se suffit à elle même et ne nécessité pas de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit pas même à soi d'ailleurs ! En réalité j'en suis arrivée à la finalité d'un pur "je<br /> suis" simplement !<br />
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M
<br /> <br /> : ce que nous devrions tous être.<br /> <br /> <br /> Merci Cat.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Je ne me suis retiré que dans une chambre, en ce qui me concerne, en guise d'ashram, ... Si je puis me permettre, n'est-ce pas un peu lourd sur l'estomac ceci :<br /> <br /> <br /> "c'est parce que parce qu'un jour quelqu'un...qu'il ", ouh là, fatigue ?.. <br /> <br /> <br /> Bien à vous, B<br />
Répondre
M
<br /> <br /> L'évocation de l'ashram, c'est pour la poésie; les chambres y sont plus austères sans doute mais pas moins accueillantes.<br /> <br /> <br /> Bien à vous,<br /> <br /> <br /> Marc<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />