FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
12 Mars 2010
Dans la non-activité par excellence qu'est la méditation, voir que lorsque le mental est libre (libéré de tout effort), alors aucune pensée n'est créée (par un "vous" alors inexistant), alors il y a le silence, l'espace, l'extase.
C'est parce qu'il connaît cet état que Valmiki (l'auteur de la Ramayana) peut faire dire à Sri Rama s'adressant au sage Vasishta* qu’ « il n'y a ni asservissement ni libération, ni dualité, ni non-dualité, non, il y a seulement Brahman rayonnant en temps que conscience. »
Pour ceux qui vivent dans le monde du distinguo par contre (voyez le paradoxe apparaissant avec l'écriture de cette dernière phrase créatrice de catégories: ceux qui...), il y a la réalité du samsara: la répétition cyclique de la naissance-souffrance, de la vie (vie-désir, vie-souffrance) et de la mort-désir (de renaître).
*: Voir le Yoga Vasishta Sara au chapitre 9, proposition 28 par exemple, dans la version éditée par le Sri Ramanasramam à Tiruvannamalai, Tamil Nadu, Inde.
P.S.: Le billet du 12 mars 2009 parlait d’une échappatoire qui ne doit pas vous être étrangère.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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