FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
27 Février 2013
A relire mon blog je me pose la question de son homogénéité et aussi celle des redondances éventuelles, rares selon moi mais peut-être pas pour d’autres. Je me dis aussi que je me contredis sans doute trop peu.
Se contredire n’est pas la marque d’une pensée superficielle, c’est celle d’une pensée en évolution. Ce qu’il faut c’est rester conséquent avec soi-même (par exemple en creusant un concept comme celui de la méditation). Alors, l’œuvre est homogène tout en autorisant une évolution qui se remarquerait par des contradictions ici ou là, preuve que l’on peut se remettre en question, que l’on n’arrête pas (c’est important ici) de méditer.
« I have no commitment to consistency », disait Rajneesh à qui on reprochait parfois de changer d’avis trop facilement (j’allais dire de Rolls Royce mais cela aurait été petit). Il recommandait à ceux qui voulaient de la constance d’aller voir l’ennuyeux Krishnamurti.
Et que reste-t-il de cette époque aujourd’hui? Rajneesh survit tant bien que mal dans la mémoire collective et certains relisent ses discours avec ce sentiment que l’on avait là affaire à un homme d’exception, à un grand intellectuel béni par l’éveil. Krishnamurti, lui, appartient à la volumineuse histoire de l’insignifiance.
P.S: Dans le billet du 27 février 2012 il était question des nouvelles technologies: regret.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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