FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
31 Décembre 2009
S'il y a une caractéristique que doivent probablement partager ceux qui se sont ouverts à eux-mêmes, c'est peut-être une aversion profonde pour tout ce qui est bruit et spécialement ceux soudains qui les dépouillent en un éclair de leur "aura protecteur"; cela va de la salve d'honneur d'un canon jusqu'à son utilisation "sérieuse", celle qui consiste à faire de la charpie d'autres frères humains, en passant par toutes les formes de préjudice sonore, y compris les feux d'artifice d'exhibition, manipulés par des adultes qui n'ont pas grandi en se laissant porter par le courant d'une douce rivière.
P.S.: Le 31 décembre 2008, je faisais part de mes vœux en évoquant la figure du regretté visionnaire que fut Max Frisch. Ce soir de fin 2009, c’est sans aucune référence littéraire mais avec la même sincérité que je vous souhaite un excellente année 2010. (Pour revenir au billet de l’an dernier, je dois préciser ici que mes espoirs confessés alors de voir le Président Obama prendre à bras le corps le problème du réchauffement climatique ont été déçus et que je ne vois donc vraiment plus comment l’humanité va s’en sortir. Allons, fermeture de la parenthèse et champagne quand même!
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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