FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
25 Novembre 2010
La méditation est peut-être la seule « activité » qui s’adapte d’elle-même au temps que vous lui accordez. Par cela il faut entendre que ses résultats* sont ceux qui doivent être, que vous la pratiquiez beaucoup ou peu.
Par exemple, si vous la pratiquez peu mais de la façon qu’il faut**, il est vraisemblable qu’elle vous comblera quand même totalement et s’adaptera pour vous donner ce dont vous avez le plus besoin dans les brefs moments que vous lui accordez.
*: Il faut entendre ici par « résultats » quelque chose de fortuit et de non dépendant de notre désir, auquel cas la méditation serait une activité intéressée, ce qu’elle n’est évidemment pas.
** : Que faut-il entendre par « de la façon qu’il faut »? De la façon qu’il faut pour que vous receviez d’elle ce qu’il est écrit (d’une certaine façon) que vous êtes appelé à recevoir ou de la façon qu’il faut pour que vous continuiez à la pratiquer, la constatant utile et/ou plaisante, sachant ainsi intuitivement que vous avez besoin d’elle pour conserver une certaine sanité mentale salutaire à l’espèce humaine dont vous êtes un représentant? A méditer…
P.S.: Le billet du 25 novembre 2009 parlait de dissolution, un très beau concept, vous allez voir.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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