FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
15 Janvier 2010
Gandhiji disait, parlant des exploiteurs des pauvres, que "celui qui mène des esclaves se rive à l'autre bout de leur chaîne*".
Un homme écouté, un philosophe sur le point d'être suivi par des disciples, pourrait voir dans cette phrase un avertissement qui aussi le concerne, lui qui, à défaut d'employer des gens pour vivre de leur sueur, emploie son cerveau mieux que d'autres, au point que ceux-ci seraient assez d'accord pour le laisser faire tout le travail, lui faisant apprécier ainsi le pouvoir qu'il a sur eux et finalement le rendant dépendant d'eux.
*: Extrait de "Vinôbâ" de Lanza deI Vasto, p. 42, Ed. Folio.
P.S.: Le billet du 15 janvier 2009 vous donnait un conseil. Faites-en ce que bon vous semble.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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