FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
4 Décembre 2009
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Aimer, n’est-ce pas aimer (quelqu'un, quelque chose, un fait, etc...) tel qu'il est et non tel que l'on voudrait qu'il soit ou encore, tel que l'on voudrait qu'il devienne après qu'on l'ait changé « par amour »?
Celui qui veut convaincre, conseiller, convertir, aime-t-il ?
Pour celui qui vraiment aime, tout est bien: il n'y a rien à changer; c'est pourquoi son attitude peut paraître très indifférente. Mais ce n'est pas parce que rien ne le pousse à agir - lui que rien n'étonne et qui ne s’empresse jamais - qu'il n'aime pas. Mais son amour est inconditionnel. Et il aime tout. Dès lors pas question de montrer des préférences (sauf peut-être celle de s’asseoir en silence), ni a fortiori d'utiliser l'amour ainsi esquissé comme moteur d'une entreprise de « sauvetage » d'âmes autrement vouées à la perdition dans les abîmes infiniment profonds de l'enfer*.
*: L’amour du Christ s'est sans doute perdu dans les travestissements de l'histoire (les conciles et autres impostures), mais on peut espérer qu'il était bien différent de celui que ses disciples imaginent et qu'ils essaient d'imiter en portant la « bonne » parole ou en interdisant des minarets en toute « bonne » conscience, par exemple.
P.S.: Sans moralisme aucun (autrement il serait en notable contradiction avec celui-ci et invaliderait le contenu de ce blog), le billet du 4 décembre 2008 parlait d’exhortation.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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