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Seuls les gens heureux se soucient de la santé de la  terre. Eux, souhaitent qu’elle dure. Ils ont à la défendre.
Quant aux personnes malheureuses, elles ne sont que trop heureuses que la terre aille mal, comme elles. Elles s’en délectent, n’ayant rien à perdre.
Dès lors, pour que la terre aille bien, il faudrait peut-être que les hommes aillent bien. Nous retrouvons ici l’identité comme signe reliant l’observé à l’observateur, le monde à la conscience.
À méditer, cette identité, telle une pure réflexion dans un miroir infiniment parfait.

Comments

[lancelot]

Quand on lit ce que tu écris c'est tellement évident qu'on n'y pense pas.C'est pourquoi Krishnamurti a dit que la révolution doit être globale et non pas sectorielle.

[Marc]

... et que la première sera la dernière.

[céleste]

Très intéressant (la fulgurance + le com) et je pense que tu as raison.période pré apocalyptique? c'est probable.mais des ruines surgira un autre monde, j'aime à penser qu'il sera meilleur  (pourrait-il vraiment être pire pour les millions d'êtres humains qui vivent l'enfer?)nous sommes dans une phase de transition, donc difficile.le bonheur rejaillira quand à nouveau il faudra construire, bâtirquand à nouveau il y aura un futur pour nos enfants

[Marc]

Bel optimisme, Céleste. Merci de ton commentaire.Amitiés

[Dharma Shishya]

Siddhartha Gautama a pris la tête à témoin au moment de son éveil.

[Marc]

Joli lapsus qui redonne toute sa tête à Gaïa.

[John]

Le préalable au bonheur serait de se réveiller à l'heur de l'apocalypse.

[Marc]

Avec un early morning coffee dans notre paradis préféré.

[John]

Que signifie être heureux  quand la terre va de mal en pis ?

[Marc]

Il est vrai qu'en ces temps que l'on dit (à raison, je pense) pré-apocalyptiques, toute revendication au bonheur (une attitude qui était encore synonyme d'esprit de rébellion au temps d'Ibsen) s'apparente à de l'indécence.Mais, heureux, il n'y a peut-être plus personne qui le soit, cela expliquerait qu'on entend partout dire qu'on s'en sortira (écologiquement parlant) mais que personne ne fait rien (toujours autant de "croissance" et de naissances). Peut-être faudrait-il hurler qu'il est déja trop tard? A noter par ailleurs que dans cette fulgurance j'évoque essentiellement un état d'esprit (le bonheur) qui est indépendant de la dimension centrifuge de la conscience: son opposé, le malheur de l'homme (et donc la tragédie de la nature) viendrait ici de la perte de la dimension centripète de sa conscience (l'anglais: consciousness) qui se traduirait par un abandon des sentiments d'implication et de responsabilité (l'anglais: conscience).