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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

soustraction

Prenons la Nehru street de Pondicherry à cinq heures du soir. Ne sont-elles pas innombrables, les consciences sur cette artère grouillante, si l’on ajoute à celles des flâneurs, des marchands et des chiens rôdeurs, celles de tous les atomes des fruits exhibés, des épices et de leurs étals de pierre?
Demandons-nous ce qu’il resterait si on les retirait toutes.
Peut-être qu’il ne resterait rien, strictement rien.
Les consciences seraient le monde dont elles sont conscientes. Les consciences constitueraient le monde, ce monde fait d’elles-mêmes. Les consciences seraient le monde. Le monde serait les consciences. L’un et l’ensemble des autres seraient Réellement équivalents et de plus, irrémédiablement liés. Séparés, ils n’existeraient pas. Ils seraient comme des jumeaux qui n’ont qu’un cœur, et comme eux, ils n’existeraient que pour l’autre qui serait lui-même.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
Trop fatiguée pour risquer un commentaire sur cette fulgurancemais si je ferme les yeux je suis à Pondy, dans la Nehru street, bruyante et animée, sur la promenade du bord de mer, à l'aube, je marche parmi la foule qui fait, à pas vif, sa promenade matinale, ou le soir, avec les familles qui flânent.l'Inde est inoubliable, je ne saurais dire pourquoi, mais elle pénètre au plus profond du coeur, de l'âme, au fur à mesure qu'on la pénètre soi même
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M
L'Inde est les bruits de l'aube. Je ferme les yeux comme toi...
D
Tiens, je parle aussi de la conscience dans mon dernier article ! Coïncidence...<br /> On ne pourra jamais savoir comme est - ou n'est pas - le Monde tel qu'il est - ou n'est pas - car on ne pourra jamais le percevoir qu'au travers de nos cinq sens bien étroits et conditionnés...
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L
Tu es dans le XIX° Djaipi ?<br /> La dernière fois que j'y suis passé (il y a un mois) c'était pour aller voir l'expo de Tardisur la Commune , place du Colonel Fabien ;-)
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L
Oui mais attention les jumeaux avec un seul coeur, ce sont des siamois ! pas top comme image de "libération" <br /> héhéhé ;-)<br /> chaleureusement
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D
Lorsque je regarde l’avenue de Flandres – c’est plus près de chez moi -  à la même heure (compte tenu du décalage horaire), je partage la même intuition utopique, ce même sentiment quantique, malgré les miroirs déformants du mollock. L’âme du monde souffre, elle aussi, de ne pas être reconnue.<br /> Merci, Marc, pour cette piqûre de fulgurance. A +
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