FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
7 Mars 2007
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... Le temps qu’il faudra pour que la vallée voie ses eaux retrouver leur cours naturel après la destruction du barrage dépend de la hauteur qu’avait celui-ci, symbole ici de ténacité de l’effort, du désir de Vérité.
Les eaux redevenues placides ne seraient cependant plus celles du barrage. Bien qu’elles ne « voient » aucune différence (la comparaison étant étrangère, selon toute vraisemblance, à la sensation de Brahman évoquée hier en note) avec ce qu’elles ont connu quand elles étaient retenues, il y en aurait une, et de taille: elles seraient libres et rien ne barrerait plus leur cours.
L’effort, le désir (même de Vérité), le mental, le temps, l’ego…: tous concepts semblables en cela qu’ils exprimeraient l’idée d'entrave.
P. S.: Une délivrance encore, bien que d'un tout autre ordre: celle d'un sociologue qui posait à la philosophie des questions de poète, dont on apprend le décès. Jean Baudrillard. Un intellectuel habité. Le dernier peut-être.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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