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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

concrétisations

De la pensée…
Nous pourrions seulement concevoir ce qui est passé, à savoir la pensée précédemment formée.
C’est pourquoi penser, ce serait se connecter au temps, ce serait se relier à l’illusion, ce serait abandonner la Réalité qui serait à trouver dans le silence.

 
…. à la parole
Nous pourrions seulement exprimer ce qui est passé, à savoir la pensée précédemment formée.
C’est pourquoi parler, ce serait se connecter au temps, ce serait se relier à l’illusion, ce serait abandonner la Réalité qui serait à trouver dans le silence.

 

 


(Ecrit à j-1 avant le "blackin" proposé par l'alliance pour la planète)

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
Cat à Marc<br /> Cher Marc, je ne me permettrai pas et en aucune façon de te faire remarquer une imprécision puisque tel est le mot que tu emploies et qui suis-je donc pour le faire ?? non j'essaie juste de cerner au mieux ce que tu as voulu dire afin d'y répondre au mieux et parfois j'avoue l'imprécision envahit mon cerveau et le ramollit quelque peu !<br /> merci de tes compliments et de ta gentillesse, j'en suis toujours émue car rares !<br /> merci à toi Marc <br /> cat
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L
Je précise:Les gens raisonnent de façon cartésienne, en terme de dualité, cad binaire: le monde existe qu'en OUI ou NON, JUSTE ou FAUX, BIEN ou MAL, PLUS ou MOINS.Les maîtres zen apprennent aux méditants de sortir de ce schéma, cad qu'il y a un état plein, un état vide mais aussi un 3ème état qui est ni plein ni vide.Ainsi, quand certaines personnes disent: je fais le vide, c'est faux, car ils remplissent leur esprit d'un élément qui s'appelle vide. Car remplir du néant c'est déjà remplir de quelque chose, selon la vision du bouddhisme zen.
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M
Tu veux parler de la pensée binaire issue d'Aristote (et Descartes) sur laquelle repose notre culture occidentale où l'entre-deux est peu prisé (sauf peut-être chez un poète comme Roberto Juarroz). Maintenant je te comprends. Note qu'ici il était question d'une alternative quelque peu particulière (pour ne pas dire radicale) en termes de binarité: penser ou ne pas penser... Merci pour tes précisions.
C
Cat>Marc<br /> Ok je comprends ce que tu voulais dire, j'ai suivi les cours d'Assagioli donc je connais bien .. mais je pense toutefois et il serait temps peut-être que la psychanalyse fasse un grand saut ou modifie en tous cas ses façons de s'exprimer. Nous ne sommes jamais hors de nous-même c'est impossible et penser malgré soi est une déformation de la vérité. Nous sommes absents à nous-mêmes, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. En psychosynthèse, justement il s'agit de relier l'inconscient, le conscient et le Soi, l'ensemble harmonisé avec le corps mais nous sommes évidemment toujours dans l'identification notamment des sous-personnalités que nous avons développées notamment pour nous protéger car la plupart sont instituées dans l'enfance. Il est très difficile d'investiguer en profondeur, seul à mon sens une bonne psychanalyste peut nous amener à une vraie conscience de notre fonctionnement et attaquer la méditation ou la recherche du SOI sans avoir au préalable nettoyer ses profondeurs me paraît déraisonnable et dangereux.. <br /> Bon peut-être que je joue avec les mots mais sur des sujets comme ceux que tu développes, il faut à mon avis être très précis.<br /> merci à toi Marc<br /> cat
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M
Qu'il faille être précis est une légitime exigence, Cat. N'hésite jamais à me faire remarquer mes imprécisions car derrière chaque texte il y a une fulgurance précise. Je peux toujours expliquer exactement ce que je veux dire. Bien sûr, tu comprendras qu'il m'arrive parfois de privilégier une formulation un peu lâche afin de susciter des réflexions variées et de me réjouir ainsi de la richesse intellectuelle (pour ne pas dire plus) des lecteurs de ce blog (dont tu fais partie pour mon plus grand plaisir).
L
Non, ce que j'avais voulu exprimer c'est qu'en matière de méditation, il n'y a pas de pensée ni de non pensée. PS: merci de m'avoir mis en lien sous vagablogage. Je suis touché de cette marque d'amitié.
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M
Tu peux préciser, Lancelot?PS: Pas de quoi, vraiment. C'est tout naturel.
C
cat>>Marc<br /> Penser, parler, communiquer, rien de mal à cela, Cat. Mais quid de penser malgré soi?<br /> <br /> Question : comment fais-tu pour penser malgré toi ??? comment fais-tu pour sortir de toi ... comprends pas ??
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M
Penser malgré moi, je le fais, hélas, très facilement, Cat, comme cet "homme de la rue" dont parle Roberto Assagioli ici (Psychosynthesis, Turnstone press limited, 1984, p.18):"Mais "l'homme de la rue" et même beaucoup de gens instruits ne prennent pas la peine de s'observer et de discriminer; ils dérivent à la surface du "mind-stream" et s'identifient avec ses vagues successives, avec les contenus changeant de leur conscience."Même le méditant se sait être souvent, trop souvent, un "homme de la rue" selon cette définition et c'est pour cela justement que Patanjali a écrit ses yoga soutra: pour nous apprendre comment faire pour ne pas penser malgré soi. Sa définition du yoga étant l'état dans lequel les modifications du mental à notre insu sont vaincues. Tous les systèmes de méditation d'ailleurs tendent au moins à cela: à la cessation d'un certain esclavage, d'une certaine identification, pour reprendre le terme de l'inventeur de la psychosynthèse.