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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

orientations

3/3
Il est dit que le silence du mental est l’idéal que recherche le sage. Bien…
Mais qu’y a-t-il de déplorable à penser? Depuis si longtemps le mental s’est conditionné à percevoir le monde par la pensée, c’est-à-dire par lui-même. Et s'il était impossible de revenir en arrière, de vaincre un tel conditionnement? Le défi d’aujourd’hui serait alors de permettre aux pensées de trouver leur rythme naturel, d’admettre le processus de penser, plutôt que de le déplorer (consciemment ou inconsciemment) ou d’être dominé par lui.
Alors le silence, peut-être…          


 


 

(Ecrit à j-2 avant le "blackin" proposé par l'alliance pour la planète)

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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D
En relisant l'orientation du jour puis mon commentaire,...je m'aperçois que je n'ai fait que redire ce qui était écrit... J'aurais du me taire et prendre le temps d'y penser... ce que j'ai finalement fait.
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M
Je prends bonne note que cette citation est extraite de « la vie de l’esprit ». Merci beaucoup pour cette précision, ainsi que pour tes réflexions et regrets, pas inintéressants, loin de là.
D
"Toute pensée n'est qu'un moyen d'atteindre l'intuition"<br /> Hannah A.<br /> J'avais relevé ce fragment à la lecture de "La vie de l'esprit" parce qu'il restait en suspension, énigmatique.<br /> Je l'ai glissé sur cette page pour le faire tourner et voir s'il avait quelque chose à dire... Poussé par ta demande, j'ai un peu creusé: La pensée est le moyen d'entendre la connaissance immédiate, elle transmue la sensation en sens. Elle ne se conçoit pas en dehors du langage qui est la formule magique de la transmutation. Le silence, entendu comme absence de langage, est alors un vertige, un effondrement...<br />
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.
D'intuition en intuition louvoie la pensée intuitive, dé/mentant les écueils de la pensée constituée .
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M
La pensée intuitive, celle qui n'a dû forcer aucune porte?
I
Si mon silence pouvait adoucir la douleur du silence d'un Autre alors j'y resterai pour l'éternité.
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M
Belle profession de foi!Bienvenue sur ce blog.Marc
D
"Toute pensée n'est qu'un moyen d'atteindre l'intuition"<br /> Hannah A.<br />
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M
Ce serait bien que tu situes une phrase aussi belle dans son contexte et que tu en donnes les références... Nue, elle sonne un peu creux...
V
Votez pour Ségolènehttp://www.voyages-en-poesie.com/article-5459873.html
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M
Votez pour le silence!
O
le silence toujours. c'est un "must"
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M
Un état de fait plus qu'un objectif...
J
http://www.cafe-eveil.org/J'ai pensé à ce forum en vous lisant, ce qui ne signifie pas que ce soit une bonne idée de ma part.Mon opinion sur la pensée est très tranché : C'est bien au silence DU JEU ARBITRAIRE des associations qu'il convient de parvenir...Et pour ce faire, le chemin de la pensée analogique nous offre des champs de prospectives intérieurs immenses et féconds..." Que ce qui est en haut soit comme ce qui est en bas et que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut afin que s'accomplisse le miracle de l'unité"  D'après la Tabula Smaragdina, attribuée à Hermès Trimégiste.
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M
Merci pour le forum, Joruri. Je m'y rends sous peu.Quant aux associations, pourquoi pas, à condition de les observer consciemment et sans réserve...
L
La pensée ne semble être gênante que si elle déséquilibre nos autres pôles de fonctionnement (coeur, âme, corps) ou si elle les domine. Dans le juste, elle ne peut être que le fruit de la création puisque tout ce qui existe ici-bàs a d'abord pris forme en elle...non ?...Je t'embrasse Marc et te remercie de tes mots...
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M
C'est moi qui te remercie, Petite Cerise,Amitiés,Marc
Y
Et si la pensée n'était pas le siège de notre individualité ? Si la pensée n'était finalement qu'un outil, mais qui si on n'y prête pas garde, fait un peu ce qu'elle veut ? Le silence ne serait donc pas un arrêt du mental, de la pensée, mais le placement de notre conscience dans notre être. La conscience, le Témoin, ne serait plus alors accaparée par la pensée et pourrait progressivement s'en détacher. La pensée serait alors toujours là, mais comme un outil maitrisé et non plus comme un cheval fou au galop.<br /> Amicalement<br /> Yog
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M
Un hypothèse à creuser, Yog. Et l'usage du conditionnel est appréciable. Amicalement,Marc