FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Janvier 2007
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D’une oreille distraite, j’écoutais un moine hindou à la barbe rebelle. C’était à Muni-Ki-Reti, au nord de l’Inde, dans une gargote à l’heure du thé. Il disait ceci à une jeune Allemande: « Le corps peut être détruit, mais l’âme ne peut l’être. »
Et moi, à une autre table, de penser: Pourquoi nous, êtres humains, sommes-nous pour la plupart si effrayés à l’idée que rien de nous-mêmes ne nous survivra? Est-ce de façon à nous rendre quitte de cette peur que nous créons si souvent, partout sur cette belle planète, un entité qui nous survive et que ce frêle vieillard nomme l'âme avec une emphase persuasive?
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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