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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

radicalité

Confronté à un mental qu'il ne maîtrise pas toujours, le méditant en arrive parfois à se dire:
"Si nous réfléchissons bien, il n'y a pas de problème. Le seul problème, c'est que nous réfléchissons trop."
Une sagesse découverte dans l'exaspération et à ne pas sortir bien sûr de son contexte.
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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J
Je pense que pour se rendre compte que l'on pense trop, il faut observer avec "l'oeil de la conscience". La pensée ne peut pas se regarder elle-même.Mais au fond, qui regarde qui ?Hyper-athéisme
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G
Il faut parfois réfléchir pour s'appercevoir qu'on réfléchit trop! Il faut parfois méditer pour se rendre compte qu'on médite trop...<br /> <br /> Merci pour ces rappels plein de bon sens.<br /> <br /> Amicalement,<br /> Genfi.
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G
la maîtrise éventuelle du mental commence par un état nommé abandon, cet état n'engendre pas de volonté illusoire de contrôle, mais dans l'observation du phénomène mental, le comportement de la pensée évolue vers le calme.rappel utile: LA pensée n'est pas MA pensée, le distingo est important, le fait de dire et croire à la réalité de MA pensée est un facteur de distorsion important.
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S
...<br /> qu'est-ce "penser trop" ... ?<br /> Peut-être que penser "trop" devient "trop" lorsqu'on commence à mal penser ... mais qu'est "mal" penser ... ?<br /> penser trop... n'est-ce pas tout simplement ... penser au point de "s'empêcher d'agir" ou de couvrir du tumulte de ses pensées notre silence intérieur ... penser au point que l'on ne sache s\'arrêter lorsque nos limites/dispositions  naturelles s'imposent  par une baisse d\'énergie mentale ... peut-être la limite est-elle là ... en cela elle atteint la radicalité ... <br />  <br /> radicalité ... évidemment  ! ne pas déraper ! ... pas au sens communément /malheureusement détourné si souvent ... déjà qu\\\'en soit la radicalité (et ce n\\\'est pas un hasard si ...) n\\\'est pas un trait de pensée innocent ...<br /> peut-être la prochaine "pensée" nous conduira-t-elle à la réponse  ...<br />  
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M
Cette prochaine-là est avancée. A ton intention tout particulièrement, Sylvie. Quant à savoir si c'est la réponse que tu attends...Amitiés,Marc
C
A quel moment on commence à réfléchir de trop ?<br />  <br /> <br /> Ou est la bonne quantité de réflexion et comment peut-on décider que c’est de trop, à quel moment ?<br />  <br /> <br /> J’ai un petit désaccord avec toi, je pense qu'il n’y a jamais trop de réflexion, c’est juste une forme rhétorique quand on dit « nous réfléchissons de trop », car comment dire ce qui est trop de quelque chose pour lequel il n’existe aucun barème et qui ne peut être mesuré ?<br /> <br /> CM<br /> <br /> http://pensamiento.over-blog.com/<br />
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M
Loin de moi l'idée de condamner la réflexion en tant que telle, Christophe. D'ailleurs j'ai précisé pour prévenir cette critique que tu fais, que la "sagesse" évoquée n'est pas à sortir de son contexte: la prise de conscience exaspérée que l'on n'est pas libre de couper le courant (des pensées) quand on le désire.Le barème dont tu parles est effectivement difficile à établir: il se mesurerait plutôt, à mon humble avis, à l'aune de notre libre-arbitre en la matière: cette pensée que j'ai, ai-je choisi de l'avoir et de la creuser ou en suis-je la victime et même l'esclave?Merci de ton passage. Je passe te lire bientôt. De riches réflexions (librement consenties) en perspective.Marc