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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

présomption

Dans l’acte de penser, le penseur est sa pensée.
Dans le non-acte de non-penser,  qui est le non-penseur sinon le silence de l’Être, qui est-il sinon l’Être? Le non-penseur n’est-il pas? Et n’est-il pas ce qu’il est, à savoir Celui qui est?

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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G
bruno,c'est quoi la mort quand personne ne sait dire ce qu'est la vie?petite chose amusante:les humains passent leur temps à craindre la mort sans avoir une seule idée de ce qu'elle est; jamais un mort n'est revenu pour se plaindre, n'est-ce-pas?d'autre part, il existe au moins deux types de manifestations de la mort ne présentant qu'un caractère temporaire: les NDE (near death expérience ou EFM en français, expérience au frontières de la mort) et l'expérience dite mystique qui consiste à "mourir de son vivant": d'un côté comme de l'autre, ceux qui expérimentent l'une ou l'autre disent tous que c'est plutôt génial mais il est vrai que dans cette culture occidentale pseudo-rationnelle, aucun crédit n'est attaché à ces expérimentations, on préfère de loin se réfugier derrière des croyances obtuses basées sur des non-faits avérés. (gmc avait écrit un poème qui disait "le premier pas vers la mort s'appelle extase", imaginez donc les pas suivants...)pour répondre à votre question: il n'y a pas a priori de raison pour que la production de pensée s'arrête à la mort biologique d'un individu, seule la croyance dans l'existence réelle de "MA pensée" génère cette question. mais ce qu'est MOI est aussi une création de la pensée dans la plupart des cas...en ce qui concerne l'idée de naissance, la pensée ne sait pas répondre à ce délicieux koan (elle, elle ne sait pas mais vous, vous savez, à condition de ne pas l'employer dans la recherche de la réponse): "quel était ton visage dix ans avant la naissance de tes parents?"
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M
Merci à tous, amis,  pour ces commentaires, dialogues et interrogations de très haut vol qui élèvent le niveau de ce blog. Qu’il devienne ainsi un lieu de réflexions me réjouit.Pour ma part, n’ayant aucune certitude d’aucun ordre, je me contente de vous lire attentivement et comme toujours, de réfléchir, douter et lancer d'autres pistes de réflexion sur l’art de méditer.Concernant cette fulgurance-ci, permettez-moi de citer un mystique, un « mort de son vivant », comme le dit joliment GMC: Meher Baba (1894-1969) qui resta silencieux pendant quarante-quatre ans. La relation qu’il établissait entre le mental (mind), la méditation et le silence, il la résumait ainsi (la traduction est de moi):<br /> Le mental arrêté, c’est DieuLe mental qui travaille, c’est l’hommeLe mental ralenti, c’est le fou de Dieu (MAST : l’âme intoxiquée par le divin)Le mental qui s’emballe, c’est le fou (MAD)
B
C'est vrai ,pour la philo, je ne peux couper le flux de ma pensée ...sauf avant ma naissance ou a m'a mort encore que  tout dépend si l'on croit au Karma ou pas , mais si la pensée est un flux sans fin s'arrete elle avec la mort ? 
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G
H,ceci n'a rien de philosophique; la philo est une émanation de la pensée.vous croyez que la pensée émane de votre être? si c'était le cas, vous n'auriez aucun problème à appuyer sur le bouton "off" à volonté, ce que vous êtes incapable de faire (ceci n'est pas jugement de valeur, simple constat)d'autre part, que signifie ce terme "être", lui aussi forgé par la pensée?au cas où vous voudriez le savoir, procédez à un examen du mouvement de la pensée (pas du contenu, c'est sans intérêt, mais du fonctionnement), examen subjectif tout d'abord, étant donné que vous êtes persuadé qu'il s'agir de "ma" pensée, et ensuite, une fois familiarisé dans cette observation, essayez un examen objectif, comme s'il s'agissait d'un processus exogène à votre natureon en reparle ensuite, avec vos constats.
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H
Une question me vient : Si la pensée ne peut être stoppée, qu'est-on alors ? Simple guide ou agent de tri ? Et la réflexion puise-t-elle ca source de la pensée ou alors est-ce différent ?   Je trouve aussi étrange l'idée de se placer en tant qu'observateur de la pensée qui émane de notre Être. Désolé, le hasard m'a conduit ici, je ne suis pas habitué aux reflexions philosophiques,  mais cela m'a interpellé.
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S
Il existe une plage désertée par toute pensée... C'est comme un son continu que l'arrivée fortuite d'une pensée ne peut perturber. Son du silence sans commencement ni fin...étoffe invisible de l'être que nul vêtement personnel né de la pensée ne peut recouvrir. Se dé-couvrir en silence, se découvrir silence, c'est trouver l'armure invisible de l'être qu'aucune pensée mécanique (dûe à l'identification au corps) ne peut traverser...<br /> Merci, Marc, de nous faire partager toutes ces fulgurances... Celle-ci résonne bien dans mon être.
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