discernement

Et si temps n’était pas cette chose que « l’on passe », mais cette autre qu’il est possible d’assumer lorsqu’on dispose d’une maturité qui permet de comprendre ce qu’il y a derrière lui et de le transcender, voire de le rendre illimité - lui qui est par nature compté lorsqu’on le consomme, le crucifiant ainsi sur l’autel du plaisir?
Ce temps-là se vivrait sur le chemin de l’extase.

Comments

[suryame]

C'est nous qui passons ou... ce qui passe en nous n'est pas nous : ce sont des pensées, des émotions, des sensations... Suis-je autre chose que ce qui passe en moi ? Y-a-t-il un moi qui ne passe pas mais qui reste immuablement lui-même derrière tout ce qui passe ? Et ce moi qui ne s'appelle plus d'aucun nom et qui ne se rattache plus à rien de connu est-il lié au temps ?

[Milko]

Ce n'est pas le temps qui passe !
C'est nous qui passons !!!
A+

[Petite Cerise]

Le temps n'est "qu'humain" et en cela il porte en lui la dualité. Au-delà, il n'est rien d'autre qu'un allié...si on apprend à prendre la main qu'il nous tend... Je t'embrasse Marc, merci de tes mots !

[irene]

Tout à fait d'accord avec Céleste, le temps est très relatif et les secondes peuvent être vécues de manière différente. On ne ressent pas la même durée pour une seconde, selon que l'on souffre intensément, que c'est la dernière seconde de notre vie, que l'on vive un plaisir ou que l'on s'ennuie.
Tu vas rire, mais je préfére une seconde d'extase à une seconde de "rage de dent" car la seconde d'extase passe plus vite même si elle induit un moment intense.

[céleste]

Le temps relatif.
Pourquoi choisir entre le plaisir, éphémère, et l'extase?
ne peut-on jouir des deux?
la perception du temps change avec l'âge, paradoxalement, alors qu'aujourd'hui j'en ai moins à ma disposition, je prends conscience de son infinité, et du pouvoir que j'ai sur lui, par le simple fait de la perception que j'en ai.
Marc, merci de me permettre, chaque jour des moments de réflexion.
Je réponds toujours très rapidement, mais après ma pensée se prolonge.