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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

discrimination

La méditation en tant que pratique serait une forme d’auto-hypnose.
La méditation en tant qu’observation désintéressée serait une forme d’auto-psychanalyse.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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J
Oui. Je crois qu'on peut dire ça. C'est la traduction de concepts traditionnels orientaux en disciplines paramédicales occidentales. A la place d'auto-hypnose, on pourrait dire aussi sophrologie.
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M
Le neuropsychiatre Caycedo s'est effectivement formé à l'hypnose clinique et celle-ci est donc a prendre en compte quand on désire cerner les origines de la sophrologie qu'il a inventée, mais cette dernière ne se résume pas qu'à cela. Il faut ajouter (entre autres) la démarche phénoménologique (Husserl), le training autogène de Schultz, la méthode de relaxation d'Edmund Jacobson, un soupçon de bouddhisme, un doigt de yoga, une pincée de zen, etc ...
I
la méditation est une forme d'autohypnose ? Oui je suis d'accord dans beaucoup de cas...<br />  
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M
Et dans les autres, Irène?
D
Méditer pour moi c'est accueillir le silence de son Etre profond, qu'importe si mon silence ou ma méditaiton n'est pas "parfaite" à mes yeux.  Au niveau de l'observateur neutre en moi, oui je pense comme toi que c'est un genre de psychanalyse sans jugement.  ça englobe tous les aspects de ce que je suis.<br /> Bon week end <br /> Dia
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M
Merci pour ta définition, Diananda. Bonne semaine à toi.
N
les mots sont sérieux!<br /> la méditation n'est-ce pas une écoute de soi?
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M
Certes...
M
La méditation est une écoute, une écoute qui s'écoute elle-même, un regard qui se regarde lui-même, le lieu non localisable de mon être où je suis à la fois ce qui regarde et ce qui est regardé...<br />  
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M
Des mots très forts, Mouniprema. Merci.
V
Marc > Je sens une évolution dans votre pensée, je me trompe ? Dans votre note du 24 octobre vous indiquiez : "je considère que l'effort est le principal ennemi du méditant". Dans mon propre commentaire  du même jour, j'émettais l'hypothèse suivante : " Par ailleurs, l’effort de ne pas penser, s’il ne conduit pas à « la » méditation, procure en tout cas des résultats qu’on pourrait rapporter de façon similaire. Cet effort est particulier entre tous en ce sens qu’il y faut justement « redoubler » d’effort, provoquer l’oubli de penser, un oubli qui ne peut être qu’oubli d’oublier, c’est-à-dire qui n’atteint son objectif qu’en s’oubliant comme effort, et atteignant ainsi, paradoxalement, son objectif. On acquiert alors, là aussi, ce qu’on n’a pas non plus cherché… La méditation est peut-être un effort qui s’ignore, qui s’est oublié quelque part sur son propre chemin." N'est-ce point une réponse à votre question du jour ?PS/ Je regrette les problèmes d'écriture et l'absence d'aperçu avant envoi chez Overblog !! Mon com' précédent n'a pas pour vocation de s'imposer !! Je n'ose même plus "sauter à la ligne" !! Rageant !<br />  
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M
Concernant les différentes façons de concevoir l'effort dans la démarche méditative, permettez-moi de vous demander de prendre connaissance de mon texte du 9/10, Varna. J'espère qu'il vous éclairera sur ma position. Merci pour vos contributions, toujours très mûries et élaborées.
O
ah tiens tiensje délecte tes écrits...
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M
Merci, Oreillette. Rendons-nous souvent visite, veux-tu?