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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

retour

Quand, méditant, l’observation de la respiration est naturelle, bien établie, exclusive même, essayons de revenir à la pensée habituelle.
Voyons que suite à cet ordre barbare, surpris par lui, le mental ignore comment donner naissance aux pensées, excepté bien sûr celles-ci: « Je suis conscient de respirer et je désire arrêter cette prise de conscience pour galoper comme avant. » Il hésite, vacille, rechigne, résiste. On le dérange…
Le retour aux pensées se fera par d’autres chemins, bien assez tôt…

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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L
C'est aux pensées de nourrir les mots et aux mots d'habiller les pensées...<br /> Que tes pensées soient douces comme la soie.<br /> Bonne nuit.<br />  <br />  <br />  
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M
Une formule bien dressée, Edith. Merci.Amitiés,Marc
J
Je me pose la question de l'effet de la méditation sur chacun. Certains y trouve probablement une sérénité somatique, psychologique voire cosmique. J'ai tenté plusieurs fois de méditer par curiosité. J'ai dû me rendre l'évidence : je n'en ressens pas le besoin. J'en conclu que nous sommes tous différents. Mais là, je dis une évidence.
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M
Que faut-il entendre par méditation, Jean Christophe ? On en revient toujours à tenter de la définir (comme déjà dans la colonne de gauche de la page d’accueil de ce blog). Or, il s’agit d’un concept irréductible à des idées arrêtées, ce qui fait d’ailleurs sa richesse et son attrait.Toi, chacun, moi, on s’arrête parfois, on se fige, on souffle, on s’attarde. Comment faire alors pour rendre cette rêverie plus exutoire, plus créative, plus bénéfique en un mot ? Voilà de quoi se préoccupe aussi ce blog, surtout dans celles des fulgurances – et elles sont nombreuses – qui ne font pas référence à une pratique formelle (ce que tu entends sans doute quand tu dis que tu as tenté de méditer par curiosité) mais qui tentent d’exprimer par  leur diversité ce que cet art a de courant, de varié et d’universel.Méditer n’est pas réductible à une assise (comme celle caricaturée dans les pubs par cette jeune dame (ni gamine, ni mûre) assise (mal) en tailleur, tout de blanc-yaourt vêtue, le pouce et l’index se rejoignant en un cercle évoquant le zéro pour cent de matière grasse…)Méditer, c’est vivre. Cela ne s’apprend pas mais apprend. Toi-même, n’avoues-tu  pas en avoir tiré la sage conclusion que nous sommes tous différents, lors de ce que tu appelles tes tentatives? Mais tu es trop modeste, ce n’est sûrement pas tout ce que méditer t’a appris. Tout ce que tu  « ponds » sur ton blog pour notre plus grand plaisir, d’où cela vient-il ?
C
Je l'aime beaucoup aussi Marc, elle me parle. "Bien assez tôt"...c'est vrai mais alors "Je pense donc je suis" n'a plus lieu d'être, et que penses tu de la reconnaissance des autres de cette existence de respiration, en latence?...<br />  
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M
Merci, Claude.Descartes ne fait pas partie, hélas, de mes lectures de chevet. Désolé de ne pouvoir te répondre. Personnellement, je ne trouve pas nécessaire de penser constamment. Je trouve  même quelque plaisir - pour ne pas dire plus - à ne pas le faire. (Certains diront que je suis là dans l'illusion.) Quant à cette reconnaissance des autres dont tu parles, j'ai bien peur de ne pas avoir compris ta question. Peux-tu préciser ta pensée?Amitiés,Marc
Y
J'aime beaucoup cette fulgurance, car elle trouve un profond écho en moi. Merci.AmicalementYog
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M
Pas de quoi, Yog. Merci aussi.Amicalement,Marc
I
Pour avoir une idée de la respiration  qui nous est naturelle, il suffit d'observer un bébé qui dort, son ventre se gpnfle à chaque inspiration, le ventre se creuse légérement à l'expiration, la respiration est calme, régulière...
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M
Rien de plus juste, Irène. Merci pour ta bienveillante précision.Amicalement,Marc