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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

compréhension

Méditer, c’est, pour l’essentiel, chercher à résoudre des problèmes et observer les mouvements du mental.
Tout bien considéré, ces deux aspects n’en font qu’un. La solution d’un problème est dans sa compréhension, qui est observation. Ainsi, en réalité, il n’y a pas de problème, jamais, si nous savons observer totalement. Sans compter qu’en approchant de cette façon ce que nous appelons un problème, nous transformons alors complètement celui-ci parce que la première chose que nous faisons est le scruter en toute décontraction plutôt que désirer lui trouver une solution.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
ah ben voilà, il suffisait de demander, j'ai compris -là gmc ;-)<br /> les problèmes imaginaires, rendus réels par 'l'intoxication mentale"...qu'entends-tu par intoxication mentale? celle de nos pensées tournées vers notre Ego? il y a foule de problèmes à nos yeux, à la mesure de ce qui ne nous correspond pas... de ce qui risque de perturber notre petite structure, ils sont alors subjectifs. Les problèmes objectifs seraient-ils les perturbateurs de la structure à l'échelle inter-humaine, planétaire?
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G
ne sont à résoudre que les "problèmes" qu'on a créés, c'est-à-dire en fait, des problèmes purement imaginaires, car rendus "réels" uniquement par l'intoxication mentale.
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C
quand je disais "niveau" de méditation, c'était une boutade Marc :-) j'avoue n'avoir aucune formation d'aucune sorte et d'être bien en peine de comprendre, même en visualisant les méandres de l'objectivo-subjectivité que cite gmc. Désolée d'être larguée...:-) je m'arrête à mon niveau à moi ;-)
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M
Aucune formation n'est requise ici, Camille. Le silence n'est pas nécessairement la récompense d'une quelconque spécialisation. Et tu comprends peut-être mieux que moi ce que je veux dire. Remonte à bord ;-).
G
la solution d'un éventuel "problème" n'est pas dans sa compréhension mais dans sa vision car "comprendre" veut dire "avoir" pour le processus mental.l'objectivité ne peut exister que d'un seul point de vue, celui situé au plus profond du subjectif, ailleurs ne sont que les méandres de l'objectivo-subjectivité, donc de l'objectivité supposée ou prétendue seulement. au point le plus profond du subjectif, le subjectif est l'objectif sont équivalents et la question ne se pose donc plus.
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M
Si l'objectivité est reconnue comme n'étant jamais de mise, ce n'est pas seulement concéder qu'elle n'existe que d'un seul point de point de vue, c'est aussi déduire que seul le silence est vrai. Mais sur le chemin qui conduit à rencontrer celui-ci, on aura résolu de nombreux problèmes... préliminaires.
C
qu'est ce que vous entendez par mental? moi je dissocie le mental lié au raisonnement, des processus liés à l'émotionnel et qui ne stimulent pas les mêmes aires corticales. Si le problème fait réagir notre émotionnel, nous cherchons une solution qui soulage la  tension résultante, comme dans la résolution d'un conflit par exemple. L'objectivité n'est alors pas de mise! Si l'émotionnel n'est pas affecté parce que le maintien de notre structure n'est pas en danger, la solution sera recherchée avec d'avantage de décontraction, qu'on qualifie peut-être d'objectivité. Mais observer, sans interpréter en fonction de nos conditionnements multiples.... c'est être arrivé à un sacré niveau de méditation! 
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M
Merci à tous pour vos commentaires. A la question de Camille, il n'y a pas de réponse simple. Ou alors celle-ci: ce que les Anglais entendent naturellement par mind. Comment traduire ce mot en français: mental, esprit? J'ai choisi mental car il est moins connoté. Quant au concept de niveau de méditation (dixit Camille), il me paraît hasardeux. C'est que la comparaison est étrangère à l'"esprit" (et oui, j'ose!) méditatif. L'objectivité, en réalité, n'est peut-être jamais de mise.