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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

réunion

C’est seulement quand nous résistons que les choses sont laides; quand nous ne résistons pas, ou elles sont belles, ou elles ne nous concernent pas.
Quand nous ne résistons pas, nous nous laissons emporter par le courant. Moins nous résistons, plus nous nous rapprochons de la vitesse de celui-ci. Au moment où nous l’atteignons, nous sommes à l’unisson avec la vie et la mer vient à nous. Nous sommes la mer et la rivière à la fois. Nous sommes reliés, en état de yoga, dirait l’Inde.
Méditer, c’est aller à l’allure du courant, c’est être en harmonie avec le monde, c’est avoir le cœur qui bat au rythme de celui de la nature. L’impression est celle de l’aérostier (évoqué ici le 8 octobre dernier) dont la montgolfière se meut à l’exacte vitesse du vent, sans bruit, quand la pression à l’intérieur de l’enveloppe rejoint celle du dehors.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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N
Je crois qu'on est sur la même longueur d'onde.<br /> Et l'argument de début peut se retourner:<br /> "se préoccuper du domaine intérieur c'est se préoccuper aussi de l'autre". se préoccuper de l'extérieur c'est aussi se préoccuper de l'intérieur. Comme le dit l'autre "out est dans tout et réciproquement".<br /> Intéressante discussion.<br /> Bon week-end
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N
Bien que je compenne bien ce que tu dis. Bien que je sois d'accord avec l'essence lorsque l'on parle du monde "interne". Par contre, de manière externe, je pense moi au contraire qu'il faut résister. Le bonheur est aussi le fait de notre capacité à résister à la facilité. De résister à la barbarie. De résister au sectarisme. de résister à l'intolérance,...<br />
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M
Merci pour votre remarque intéressante que je comprends bien et avec laquelle je suis d’accord : notre démission de citoyen soucieux d’écologie, de liberté pour tous, de justice et de tolérance  (entre autres) serait dommageable. Cependant sur ce blog je me préoccupe de la conscience centripète et non centrifuge. Celle-ci relève d’un autre domaine. Encore que se préoccuper du domaine « intérieur », c’est peut-être se préoccuper aussi de l’autre. Peut-on aimer le monde quand on se déteste soi-même ? Et pourquoi se déteste-t-on si ce n’est par méconnaissance de ce dont on a réellement besoin ?Et sait-on encore aujourd’hui que notre esprit nous demande la paix, ne fût-ce que pour se réparer lui-même? Mais mieux que mes mots, je vous propose trois réponses du sage indien Ramana Maharshi qui me semble avoir abordé ce problème par le bon bout : <br /> Visiteur : - Que pensez-vous de la réforme sociale ?R. M. : - La réforme personnelle débouche automatiquement sur la réforme sociale. Pratiquez la réforme personnelle et la réforme sociale prendra soin d’elle-même. <br /> R.M. : - Tel que vous êtes, ainsi est le monde. Sans se comprendre soi-même, quelle utilité y a t-il à vouloir comprendre le monde ?<br /> Visiteur : - N’est-ce pas notre devoir d’être patriote ?R.M. : - C’est votre devoir d’ETRE et non pas d’être ceci ou cela. « Je suis ce que je suis » résume toute la Vérité. La méthode [pour la découvrir] est résumée par « Soyez calme. »<br />  (Trois extraits de The teachings of Bhagavan Sri Ramana Maharshi in his own words, Tiruvannamalai, 1977)<br /> Encore toute mon admiration pour votre photo du ciel  de Vedrin. Les ciels et les nuages nous transportent curieusement au dedans de nous-mêmes. Ne cherche-t-on pas certaines réponses en levant les yeux vers eux? Comme quoi l'extérieur et l'intérieur...<br />
I
Alors ne résistons surtout pas...
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L
Je crois qu't'as tout dit...<br /> Petite cerise
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Y
Ne pas résister, n'est-ce pas le lâcher-prise. Se mettre en phase avec le courant de la Vie, être dans un état d'unité et non plus dans une fragmentation.Très belle flugurance. MerciAmicalementYog
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