FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Octobre 2006
C’est seulement quand nous résistons que les choses sont laides; quand nous ne résistons pas, ou elles sont belles, ou elles ne nous concernent pas.
Quand nous ne résistons pas, nous nous laissons emporter par le courant. Moins nous résistons, plus nous nous rapprochons de la vitesse de celui-ci. Au moment où nous l’atteignons, nous sommes à l’unisson avec la vie et la mer vient à nous. Nous sommes la mer et la rivière à la fois. Nous sommes reliés, en état de yoga, dirait l’Inde.
Méditer, c’est aller à l’allure du courant, c’est être en harmonie avec le monde, c’est avoir le cœur qui bat au rythme de celui de la nature. L’impression est celle de l’aérostier (évoqué ici le 8 octobre dernier) dont la montgolfière se meut à l’exacte vitesse du vent, sans bruit, quand la pression à l’intérieur de l’enveloppe rejoint celle du dehors.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
Voir le profil de Marc sur le portail Overblog