FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
13 Septembre 2006
La question centrale de la spiritualité est peut-être celle du désir.
D’un côté, la magistrale démonstration* du Bouddha d’après laquelle le désir est la cause de la souffrance; de l’autre, les disciplines religieuses - y compris celles d’obédience bouddhique - selon lesquelles cette loi connaît une exception: le désir de transcendance, lui, serait louable.
Le désir est pensée. Le désir est le « moi » dans une perspective de temps. Le désir est le mental au travail.
Ce qui est, c’est le silence. Le silence n’est ni bon ni mauvais, deux qualificatifs qui tonitruent dans le mental, mais que le silence ignore. Le silence, c’est peut-être tout simplement l’absence de tout désir.
* : L’apport peut-être le plus déterminant de l’histoire de la pensée humaine. Le plus radical aussi.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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