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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

logique

La vie étant souffrance, la décision la plus fâcheuse* serait celle qui consiste à vouloir la reproduire; la plus sage, celle qui consiste à simplement l’observer afin de comprendre son indéfendable pourquoi.




*: « Fâcheuse » serait remplacé par « cruelle » dans une version moins arrondie de cette fulgurance.
P.S.1 : Pour ceux qui sont d’accord avec cette fulgurance, pourquoi ne pas faire une visite à la fête des Non-Parents qui se tiendra le samedi 16 mai 2009 à la Dolce Vita (37, rue de la Charité, 1210 Bruxelles)?
P.S.2 : Dans le billet du 19 avril 2008 il était question d’aptitudes.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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F
Nous ne sommes capables que de percevoir qu'il n'y ait pas de recommencement. Hier ne peut pas être revécu. <br /> Quant à la suite, dont nous ne pouvons voir que la partie qui précède la ligne d'horizon de nos sens, pourquoi l'imaginer plus désagréable que le chemin que nous parcourons. Je pense que les générations futures ont les mêmes droits à la Vie que la nôtre. <br /> Même si la Vie ne devait être qu'un passage entre deux néants ce que, personnellement, je ne crois pas
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M
<br /> Deux citations à méditer pour te donner la réplique, en toute amitié, chère amie:<br /> ".... un éclair qui nous est donné entre deux abîmes."<br /> (p. 122, Nucéra, Mes ports d'attache)<br /> <br /> Et:<br /> <br /> « Même si j'imagine le pire, l'avenir peut surenchérir. »<br /> (Géza Csàth cité par Nucéra dans Mes Ports d'Attache, Grasset, 1994, P. 157)<br /> <br /> <br />
C
Si à 23 ans, lorsque j'ai conçu mon premier fils , j'avais eu la capacité de réflexion et les connaissances que j'ai aujourd'hui, j'aurais certainement choisi  de ne pas le faire.mais à cet âge, comme je pense la plupart des jeunes femmes, j'aimais les bébés (je les aime toujours) et j'avais envie d'en avoir un, à moi.fruit de l'éducation?désir inconscient de reproduire l'espèce?les deux probablement.faire un enfant n'a pas été un acte réfléchi, c'était une évidence.j'aime profondément mes enfants jamais je n'ai regretté de leur avoir donné la vie, j'adorerais maintenant avoir des petits-enfants, mais je comprendrais très bien qu'ils choisissent de ne pas en avoir.
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M
<br /> Merci pour ta réflexion, chère Céleste.<br /> Il n'est pas question ici d'aimer ou de ne pas aimer les enfants mais de considérer ce qu'implique le fait de les mettre au monde.<br /> <br /> "Ces enfants dont je n'ai pas voulu, s'ils savaient le bonheur qu'ils me doivent."<br /> (Cioran. Aveux et Anathèmes. Arcades, Gallimard, p. 17.)<br /> <br /> <br />
L
Et si les enfants nous étaient donnés pour ne pas reproduire la souffrance ..comme la plus belle espérance de nos vies..lorsqu'à travers eux nous commençons à l'observer ?
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M
<br /> Et si nous écoutions la bible (pour une fois):<br /> "L'homme enfanté par la femme est bref de jours et gorgé de tracas."<br /> (Job, 14, 1-2)<br /> <br /> <br />
F
Je ne sais pas si ne pas continuer la vie est forcément une solution, quand elle est là, elle permet à une âme d'évoluer, est- ce tant malheureux?
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M
<br /> Voici ce qu'en pensait Schopenhauer:<br /> "Les enfants me paraissent parfois semblables à des délinquants innocents qui ne seraient pas condamnés à mourir mais à vivre, sans avoir même entendu les attendus du<br /> jugement."<br /> (Le magazine littéraire. Janvier 95, p.55)<br /> <br /> <br /> <br />