choix

Le yogi se lève avec plaisir et se couche de même. Il est en harmonie avec son rythme. En conséquence il jouit de ce qui suit le lever: la journée; et de ce qui suit le coucher: le sommeil.
L’ « homme de la rue »* se lève assez souvent à contrecœur et se couche de même. Il est alors maussade la journée, et la nuit il dort mal. Il n’est pas trop en harmonie avec lui-même.
Le lever avec plaisir pour attaquer la journée avec entrain est le premier signe que l’on quitte la meute.
L’avenir est à vous, vous qui vous levez tôt.




*: Cela dit sans mépris. Il s’agit en quelque sorte de l’homme dont parle Assagioli dans Psychosynthesis (P. 18, Turnstone press, 1984) : « But the “man in the street” and even many well-educated people do not take the trouble to observe themselves and to discriminate; they drift on the surface of the “mind-stream” and identify themselves with its successive waves, with the changing contents of their consciousness. »
P.S.: Sous le titre propositions, le billet du 14 avril 2008 tentait de définir le stress social et l’existentiel, la sérénité aussi.

Comments

[céleste]

Mon grand-père disait la même chose:"l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt"j'ai toujours pensé que c'est vrai.mais les turpitudes de la vie font que bien souvent je me couche tard et donc me lève avec difficulté, ce que je déteste.bonne journée Marc :-)

[Marc]

Ton grand-père était ton gourou. Je me disais bien que tu avais été à bonne école.

[eve-catherine]

alors à notre tour de se lever avec bon coeur , de bonne humeur pour attaquer la belle journée devant nous .

[Marc]

Voilà.