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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

sagacité

La maturité, ce serait de savoir que bien gagner sa vie, ce n'est pas gagner beaucoup d'argent.
Que nous vivons dans une société immature où le quantitatif prime sur le qualitatif, l'interprétation de l'expression usuelle « bien gagner sa vie » le montrerait si besoin en était. Jamais on n'entend par là faire un travail intéressant ou utile ou encore honnête. On entend par là gagner beaucoup d'argent, et cela à n'importe quel coût pour les autres et pour l'environnement.




P.S.: Le billet du 15 février 2008 vous rappelait le dilemme fondamental de l'existence humaine.


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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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D
Une éternité, aussi, que je n'étais passé par chez toi ! Un peu de sagesse en ces temps déraisonnables, c'est toujours bon à prendre.
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M
<br /> Le temps passe vite, hein?<br /> <br /> <br />
C
Une société immature, c'est bien ça!Et la planète dans sa totalité, êtres vivants, sols, eau, air,  en paie les conséquences.Trop d'êtres humains perdent leur vie à la "gagner".C'est absurde.baci
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M
<br /> "Le travail,c'est ce que l'homme a iventé pour ne rien faire de sa vie", disait (à peu près) ce Raoul Vaneigem (quel style!) que nous aimons lire, tous deux, Céleste.<br /> Baci<br /> <br /> <br />
A
tout le problème vient du mot "gagner" dont découle ceux de "compétition", de "plusfort", de "meilleur"...
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M
<br /> A mon avis, tout le problème vient de l'homme et de sa culture du travail. L'usage du mot n'est que révélateur.<br /> <br /> <br />
M
je te rejoins là encore sur ce sujet..."bien gagner sa vie" devrait a priori relever du qualitatif et non du quantitatif...mais qu'on ne s'y trompe pas notre confort va vite dépendre des économies et de la restriction, notre liberté de posséder s'accompagne de charges d'entretien, de réparation, de stockage, de recyclage, de déplacement, de taxes, d'impôts, des astreintes quoi...trop de liberté tue la liberté, si elle n'est pas accompagné de discernement et de circonspection...c'est bien connu.à partir de là on atteint la réflexion sur la bioéconomie...bonne journée à toi
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M
<br /> Trop de liberté (sans s) pour la bêtise a tué l'humanité - et bon nombre d'espèces animales et végétales. Ce n'est qu'une question de temps pour la disparition du dernier homme. Deux siècles,<br /> peut-être moins. (Lis la Route de Mac Carthy). Vu de très haut, au fond qui s 'en plaindra?<br /> En attendant, et pour retarder quelque peu l'échéance, on peut essayer la bioéconomie...<br /> <br /> <br />
.
De cette société il faut prendre la tangeante, si nous voulons regagner la vie, ses gagnages.
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M
<br /> Le chemin de traverse...<br /> <br /> <br />