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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

hypothèse

Méditer peut amener à comprendre que la vie est souffrance et en conséquence, à ne pas (ou ne plus) se reproduire.
On dit que seuls parmi les êtres vivants peuplant cette planète, les humains ont reçu un appareil réflexif (néocortex) capable de faire ces démarches, qu'ils ont été dotés de la seule grande intelligence.
Et si l'évolution c'était cela, que toutes, absolument toutes les espèces accèdent après des milliards d'années à cette intelligence qui aurait pour conséquence pratique ultime un désert de vie, une extinction de la souffrance, l'extase de l'absence de tout, le vide final (qui était aussi le primordial), le temps béni de l'avant big bang et de ses douloureuses conséquences?
Et si méditer était la première velléité de décélération de cet univers en terrifiante expansion?




P.S.: Le billet du 10 décembre 2007 évoquait un rapport qui devrait vous intéresser.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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J
oui, et si !!!
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M
<br /> Ben tiens!<br /> <br /> <br />
M
"Méditer peut amener à comprendre que la vie est souffrance et en conséquence, à ne pas (ou ne plus) se reproduire.""Et si l'évolution c'était cela, que toutes, absolument toutes les espèces accèdent après des milliards d'années à cette intelligence qui aurait pour conséquence pratique ultime un désert de vie"en répondant à cela pour le fait que je ne pense pas que la vie s'éteindra... j'ai quand même bien infirmé en partie ta théorie. Mais revenons-y.Une vélléité de décélération... je dirais plutôt (dans le cadre de ton article uniquement - si on prend méditer au sens large, la réponse est différente évidemment ) une matérialisation chez l'homme, sous une autre forme que chez l'animal, d'un mécanisme de régulation de l'espèce. Il y a des espèces chez lesquelles ce mécanisme est défaillant ou absent. Chez l'homme ce n'est pas inné, ça passe par la pensée...La méditation au sens large permet, oui, de ne plus foncer guidé par nos seuls instincts (qu'ils soient ou non défaillants), de nous élever à un stade supérieur de conscience, d'agir après avoir pesé le pour et le contre... en ce sens oui, ça freine le mouvement... mais voir ça comme un premier signe au niveau de l'univers... je ne te suis pas. 
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M
<br /> C'était ma question (pas une affirmation, mais une hypothèse). Je prends connaissance de ta réponse - que je respecte. Merci, Michel, d'avoir pris la peine de m'en faire part.<br /> <br /> <br />
F
Tout autant que ce soient les parents qui choisissent de créer une Vie et non pas une Vie qui, pour se créer, choisisse ses parents...Au risque de paraitre un peu zinzin (ou beaucoup) j'aurais tendance à privilégier la 2ème hypothèse
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M
<br /> Je n'ai pas le moindre avis (et je m'en contrefiche, sauf ton respect) sur la transmigration de âmes.<br /> <br /> <br />
M
Nous avons la capacité à limiter notre expansion... mais je ne pense pas que cela ira jusqu'à l'extinction totale. Celle des civilisations "décadentes", oui... là où le mal être devient général, parce que les gens n'ont plus de valeurs à part "travailler plus pour gagner plus"... mais même en travaillant on ne gagne plus rien, et encore faut-il trouver un travail, et puis tout est toujours plus cher, et les riches sont toujours plus riches et les pauvres...
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M
<br /> Tout cela est bien beau, Michel, mais qu'en est-il de ta réponse à la question plus générale: Et si méditer était la première velléité de décélération de cet univers en terrifiante<br /> expansion?<br /> <br /> <br />