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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

reconsidération

Nous entendons souvent dire sur le ton de l’évidence que le but de la vie humaine est de trouver le bonheur.
Dans la mesure où la vie est souffrance, le but de toute vie serait alors de vaincre cette souffrance. Mais le contraire de la souffrance, est-ce vraiment le bonheur? La non-souffrance, n’est-ce pas plutôt l’équanimité d’humeur, l’ataraxie?

Tant que cela n’est pas considéré, voire compris, l’homme ne court-il pas après des chimères; et à force de vouloir donner du bonheur à sa vie, ne fait-il pas que renforcer son ego (par rapport à celui des autres) et partant, l’injustice générale caractérisant son environnement et donc sa propre souffrance?





P.S.1: Le billet du 23 septembre 2007 évoquait la mémoire d’un grand moine, le  Bhikkhu Nanamoli:
démolition.
P.S.2:
9 octobre en 2006, 6 octobre en 2007, cette année c’est aujourd’hui, 23 septembre,  que l’humanité commence à vivre à crédit sur sa planète. Et dire qu’il y a encore des optimistes...
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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M
Pour moi, le bonheur, c'est se sentir fluide à l'intérieur. Vivre toutes ses émotion avec le même goût et le même plaisir d'être vivant : la peine, comme la joie, a le goût de la vie, et il serait bien domage de ne jamais la vivre. L'énergie de la colère et celle de la peur nous mènent aussi vers l'action, et nous font ressentir le bonheur de fabriquer et construire. Le calme et la tranquilité nous conduisent vers le bonheur de la contemplation.Il n'y a de bonheur pour moi que dans la diversité des équilibres qu'on rassemble. Bien loin de l'enthousiasme forcé et obligatoire. Un voyage par delà toutes les émotions de la vie.
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M
<br /> Grand merci pour ta définition infiniment respectable du bonheur.<br /> <br /> <br />
Y
C'est sur ton ps2 que je m'arrête. Le temps passe et rien ne change. Pourtant, on ne peut pas dire qu'on ne voit pas venir le mur à grande vitesse. Mais qui sait encore appuyer sur le frein ?Amicalement,Yog
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M
<br /> Yog! Quel bonne surprise!<br /> Je suis d'accord avec toi: le mur est là.<br /> Amicalement,<br /> Marc<br /> <br /> <br />
M
considérer que le bonheur est en toutes choses, c'est le savoir en soi, c'est lui ouvrir la porte qui conduit aux autres en allégeant le poids de la vie quand les tourments lui font nuages ... 
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M
<br /> Tu dois être bénie de dieux pour voir les choses ainsi.<br /> <br /> <br />
A
Il doit bien se marrer le bonheur, de se voir larguer à son pas, par ceux qui courent derrière lui.
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M
<br /> Il aurait une excuse pour ainsi s'esclaffer: il n'existerait pas.<br /> <br /> <br />
M
sachons être équanimessachons accueillir, jouir et oserver tout à la foisdans le détachementet au présentoui, tu l'as dit le bonheur est une chimère extérieurenous sommes la source de ce qui peut être un bonheurpour chacunet pour tous
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M
<br /> Merci pour ces sages précisions.<br /> <br /> <br />
C
J'ai longtemps cru dans cette illusion nommée bonheur.Maintenant je préfère simplement être en équilibre, ou chercher à l'être.Sereinement, entre joies et souffrances.
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M
<br /> L'idéal des Grecs, en quelque sorte. "Rien de trop."<br /> <br /> <br />
L
C'est une vraie bonne questionmais n'est elle pas celle du bouddhisme tout simplement ?En fait déjà il me semble qu'on peut être heureux sans être dans des circonstances confortables, on peut donc même trouver le bonheur malgré les souffrances. j'en sais qq chose, si je devais attendre que la science trouve le moyen de supprimer mes douleurs sans me droguer, en attendant je serais condamné à être malheureux, or il me semble que je peux trouver joie et bonheur malgré ces inconvénients.Ceci dit il faut trouver la souffrance fondamentale, sa cause, et le bouddhisme dit que c'est "l'ignorance", le contraire de la sagesse, celle ci serait de voir les choses comme elles sont , c'est à dire interdépendantes et impermanentesDans ce cadre l'équanimité devient un facteur d'éveil (c'est un des 4 incommensurables -Upeksh-  avec l'amour -maitri-, la compassion -karuna- et la joie -mudita-)amicalement
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M
<br /> L'ataraxie dont je parle ici, c'est bien upeksha, ce sentiment exempt de limites, avec les trois autres que tu cites. Upeksha veut dire à la fois équanimité et impassibilité<br /> vis-à-vis des différences si j'en crois Guy Bugault (L'Inde pense-t-elle? PUF, 1994, p.149)<br /> Courage si tu souffres.<br /> Amitiés,<br /> Marc<br /> <br /> <br />
M
Bonjour Marc,Tu as donné la réponse.Mais pour la plupart n'y a t-il pas confusion entre bonheur (durable) et plaisirs (impermanents)?
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M
<br /> La réponse serait la question bien posée, Marie-Eve. La tienne aussi.<br /> <br /> <br />