contentement

La méditation que l’on s’impose et celle qui s’impose.
La méditation assise peut être une discipline fastidieuse. Elle ne semble alors se justifier que dans la mesure où nous envisageons d’en retirer quelque bénéfice.
Mais méditer peut être aussi une pratique à laquelle nous aspirons, si nous nous y sommes préparés par les exercices d’assouplissement du hatha yoga. Les notions d’effort et de récompense sont alors absentes. Celle de plaisir a pris leur place, plaisir qui justifie amplement la pratique; et les bénéfices viendront d’eux-mêmes, eux qui ne sont plus escomptés.




P.S.: Le billet du 26 mai 2007 évoquait une époustouflante lueur.

Comments

[céleste]

l'effort et la récompense : deux plaies!

[Marc]

ouvertes...

[Anne Marie]

S'abandonner avec "plaisir" se laisser aller complètement à l'état naturel .Bonne soirée ,Marc.

[Marc]

L'herbe pousse bien toute seule.
Bonne semaine, Anne-Marie.

[Lilou]

Ce contentement ..rappelle en moi l'expression " habiter le courant ". Ce n'est pas décider de la manière dont il nous porte mais en épouser le mouvement ..alors tout arrive au bon moment .Méditer n'est ce pas s'entrainer à " habiter" le courant de la vie ?

[Marc]

Cela relèverait plutôt de l'acte gratuit (duquel en attend rien, aucun entraînement, aucune "résidence", aucun bénéfice) à mon humble avis, Lilou. Cela en ferait la beauté.