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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

astuce

Pour qu’un « homme d’affaires* » en proie soudain aux angoisses existentielles vous écoute, il ne faut pas lui dire qu’il est enfin sur le bon chemin, à se rendre compte ainsi de la futilité de son existence, il faut d’abord le flatter, lui dire qu’il a atteint quelque chose.
La révélation de ce qu’il est réellement - qui le libérera vraisemblablement de ses angoisses - ne pourra se faire que plus tard; selon toute probabilité elle viendra de lui, quand il sera à même de (se) comprendre et de redescendre de son plein gré du piédestal sur lequel une société empoisonnante l’a placé.





*: Cette espèce devenue pléthorique.

P.S.: Délicieusement indémontrables, ces postulats évoqués ici même il y a un an jour pour jour.
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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L
j'aime bien quand un "homme d'affaires" se met à réfléchir, même si l'angoisse le taraude, c'est bon signe ...il finira par abandonner "d'affaires" pour rester "homme" !
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M
<br /> Espérons que ce ne soit pas trop tard...<br /> <br /> <br />
C
Ta fulgurance du jour me va droit au coeur. J'avais un ami, il ya très longtempts (25 ans). C'était un jeune homme gentil, sensible, ouvert aux autres et à la spiritualité. Je viens de le revoir . Il est devenu un homme d'affaires très très important. Il respire l'argent, le luxe et la réussite. Hélas, en refaisant sa connaissance, je me suis rendu compte à quel point il était vide, inconsistant et pauvre de spiritualité, Je suis horrifiée de cet appauvrissement en humanité. C'est peut-être cela l'enfer chrétien..Je remercie le ciel de ne pas accorder de valeur à la richesse matérielle. c'est un grand bienfait pour moi.Bonsoir Marc
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M
<br /> <br /> <br /> Cette société empoisonnante est impitoyable pour ceux qui furent amis, Catherine.<br /> Concernant l'enfer, ce que tu dis me rappelle du Rajneesh:<br /> « And do you think a God will create such a mess that you call the world? Then what is left for the<br /> Devil?<br /> If anybody has created this world, it must be the devil, it cannot be God. »<br /> (From: Words from a man of no words, p. 65, Shree Rajneesh)<br /> Bonsoir, catherine.<br /> <br /> <br /> <br />