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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

tragédies

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Notre ego, en un certain sens, ce serait ce qui nous protège de la douleur du monde.
Si nous éprouvions de la peine pour la souffrance que nous observons dans le monde, comme si c'était la nôtre ou celle de nos propres enfants, comme si nous étions dépourvus de tout égoïsme, notre croix serait sans doute trop lourde à porter. Ce serait pourquoi nous édifions une carapace, et cette carapace serait l'ego: « C'est "lui", ce sont "eux" qui souffrent, ce n'est pas "moi". Ouf! »
Ce serait une illusion pourtant: eux et moi seraient un, et la souffrance ne serait pas ma souffrance ou la souffrance de l'autre (qui m'épargnerait, « moi », pour le moment). Ce serait la souffrance, un point c'est tout. Il n'y aurait qu'une chose sensée à faire: la partager, c'est-à-dire compatir.
Mais notre ego nous mènerait même plus loin…




P.S.: Le billet du 22 avril 2007 portait le titre de fête. Le 22 avril est le jour de la terre, selon l’homme.
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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C
Je crois que trop souvent nous sommes sensibles à la douleur de l'autre (des autres) lorsque nous nous identifions à eux, ou plutôt lorsque nous projetons en eux nos propres souffrance, réelles ou imaginées.autrement dit ce qui nous fait souffrir personnellement est notre référencec'est ce que dit Jean Louispasser au delà requiert un certain détachement de soi même, ne plus se vivre comme seulement le centre de l'humanité, mais aussi comme une minuscule part de celle-ci
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M
<br /> Merci à vous cinq pour vos intéressants commentaires auxquels je ne vois rien à ajouter (si ce n'est ce que j'écrivais le lendemain (23/04) de ce billet).<br /> <br /> <br />
A
il n'y a qu"une chose à faire, couper les chaines où s'attache la croix
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J
Je crois que notre ego est une instance discriminante qui compatit à certaines souffrances ou qui se reconnait dans certaines situations. Il y entre beaucoup de sentiments et d'apitoiement sur soi-même à travers l'autre.Nul inconvénient d'être libéré de cela pour retrouver une autre forme de compassion. 
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L
On peut compatir à la souffrance des autres, mettre en oeuvre ce que l'on peut pour l'atténuer, mais en sommes nous capables ?
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S
L'empathie est la faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui et de comprendre ses sentiments et ses émotions sans les vivrent bien sûr...Ouf!...Seulement le silence...
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