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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

préalable

La chose peut-être la plus difficile à réaliser, c’est que notre vie serait infiniment légère si on en comprenait indubitablement le sens, quel qu’il soit (au moins on serait fixé sur les buts (s’il en a) de ce créateur (s’il existe)).
Nous nous attellerions à la tâche, déjà allégés…




P.S.: Le billet du 16 février 2007 hasardait trois propositions. A vous de voir.
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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S
Et si le sens de la vie -simple hypothèse- était tout simplement que nous ayons formulé le désir d'y participer? Et si certains d'entre nous étaient là parce qu'ils avaient refusé de disparaître une fois la mort venue, et voulaient continuer à profiter de la vie, parce qu'ils avaient peur de la mort?Et si d'autres étaient renus parce qu'ils refusaient de laisser ceux qui n'ont pas trouver la paix intérieure seuls entre eux, afin de pouvoir leur montrer le chemin?Et si certains n'avaient jamais fait l'expérience de la vie humaine et avaient formulé le désir de connaitre cette expérience?Et si, d'une certaine façon, nous nous étions condamné à cet enfer?Alors, devrions-nous en demander compte au cieux?Que la paix soit avec vous, ainsi que la bénédiction et la miséricorde.
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M
Je me suis aussi posé (certaines de) ces questions, comme l’Inde le fait. Mais à la réflexion, je serais plus proche de Shakespeare que du concept de réincarnation quant aux réponses : « Quand nous venons au monde, nous pleurons d'être entrés sur cette grande scène de fous. »(Shakespeare. Le Roi Lear)Qui sait, au fond?        
L
La question porte déjà en elle-même l'impossibilité d'y répondre et donc la soufrance due à cette frustrationLa chose peut être la plus facile à réaliser est d'accepter qu'on ne connaîtra jamais le sens & l'éventuel hypothétique créateur & que cela ne nous empêche pas de vivre 
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M
Premier paragraphe : il s’agit d’une fulgurance qui fut particulièrement difficile à habiller en vue de la publication. Car la première difficulté n’est peut-être pas de trouver le sens de l’existence mais de se persuader que si on le trouvait on serait heureux (quel qu’il soit).  Et cette première difficulté est peut-être la seule… Deuxième paragraphe : Accepter ? Il faut, à mon humble avis, demander des comptes au Créateur car comme le dit Samuel Johnson (cité par Nucéra dans Mes Ports d'Attache, Grasset, 1994, p 157) « dans la meilleure des hypothèses, le monde n'est qu'une vaste collection d'individus s'efforçant de simuler un bonheur qu'ils n'éprouvent pas. » Demandons d'abord au grand Schopenhauer: « On dit souvent qu'après la mort le ciel nous demandera des comptes; je pense que nous pourrions d'abord lui demander des comptes sur la mauvaise plaisanterie de l'existence que nous avons dû subir sans même savoir pour quelle raison et à quelle fin. »(Schopenhauer. Le magazine littéraire. Janvier 95, p. 56)Ceci me rappelle Michel Galabru, un comique français, dire à la TV qu'après la mort, pour la merde que dieu nous a donné (ou quelque chose comme cela), nous exigeons, oui, nous exigeons, le paradis; cela me rappelle aussi cette phrase de Dürenmatt qui disait que la tragédie de l'existence était moins la mort que le fait de savoir que nous allions mourir sans savoir pourquoi nous avions vécu:« A quoi bon l'homme? »est une question sans réponse. L'homme ne veut plus son humanité, il n'aspire plus à la terre. Certes, il souffre de toute façon; il est par définition un animal malade. Mais son problème n'est pas la souffrance en elle-même, c'est que le cri:
L
Ce n'est pas si difficile que cela, il faut profiter du jour présent, apprendre à l'aimer, et le vivre à 100%
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M
Et derrière ce "jour présent", qu'y a-t-il?