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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

excentricités

3/3
Un troisième comparse, connu des deux premiers*, avait eu comme eux en un merveilleux flash, la lumineuse certitude venue du plus précieux de lui-même, que ce que le mental désire, c’est le calme.
Un jour, il sortit de son mutisme et leur dit:
- L’illumination peut prendre de nombreuses formes.
Puis il entra à nouveau en silence. Nul ne sut ce qu’il pensa ensuite ni même s’il pensait encore.




*: Voyez les billets de hier et d'avant-hier.




P.S.: Le billet du 12 février 2007 parlait de dépassement.
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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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L
Ce n'est pas ainsi que je l'ai pris ..j'employais le terme corriger non pas dans le sens d'une erreur à rectifier mais de l'écho qu'éveillent en moi tes mots pour me permettre d'afiner la manière d'exprimer mon idée et ainsi à chaque instant cultiver en moi la précision de mon  pas .C'est cela pour moi communiquer et peut être même tisser ensemble le chemin ..quand le pas devient à la fois tien et mien juste posé comme un lien  vers le prochain.C'est un chemin joyeux que j'aime à suivre ici.
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M
J'aime tellement ce que tu dis là...
L
Merci Marc de la justesse de ta correction. Où avais je la tête en écrivant " décider librement" ?que puis je décider quand j'entre dans le "suivre " .Voilà comment les mots se jouent de moi lorsqu'a vouloir les saisir ils se piquent au jeu .. Avec un peu plus de vigilence peut être pourrais je dire : "à chaque instant de notre vie se présente à nous se croisement de chemin où nous restons libre d'habiter le courant."
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M
Il n'y avait rien à corriger, chère Lilou. Ce n'est pas ainsi que tu dois prendre ma réponse. Je respecte tes propos et ne considère pas que les miens leur sont supérieurs.
L
Le calme..Ne prend  il pas naturellement la forme  que mon esprit lui dicte dès l'instant où, m'en saisissant ,je lui donne un sens.s'en contenter ..c'est entrer à pas feutrés dans " le suivre "  qui ne dit plus mais qui accueille.Et dire qu'à chaque instant de notre vie se présente à nous ce croisement de chemin où nous décidons librement de la suite de notre voyage ..
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M
De ce calme nous ne pourrions rien dire (tout "dire" en l'occurrence le faisant fuir et étant même sans doute la définition de son absence) sauf peut-être que nous ne pouvons rien décider en ce qui le concerne (il n'est toutefois pas interdit de créer les conditions de son avènement, mais avec dilletantisme alors). Quant à nos autres décisions libres, je m'interroge, je ne les vois nulle part...