FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
20 Août 2007
En considérant le satori comme l'orgasme de la terre et le méditant comme son sexe, nous éviterions l'impasse dans laquelle nous mène inévitablement la question de savoir si l'illumination est progressive ou soudaine: la libération-orgasme ne serait ni soudaine ni progressive; elle serait extatique, ce qui est manifestement hors du temps, hors de la sensation de durée, dans un monde où plus rien n'existe que ce choc qui nous écarquille les yeux et rend notre voix rauque, une voix qui exprime la plus intime émotion, la plus grande surprise, la joie totale, la naissance du monde.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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