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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

amour

Quand quelqu’un décède vient le temps des lamentations: que d’occasions ratées de son vivant de rendre manifeste tout cet amour qui maintenant se révèle dans les regrets.
Ah s’il avait su! Ah si nous avions su! Et l’on se dit que l’existence de celui qui a quitté son corps (comme disent les hindous) ne tient plus désormais qu’au fil fragile de notre mémoire.
Et si, au fond, vivant ou mort, nous n’existions jamais que dans la tête des autres? Cela rendrait le paraître sans intérêt. Seul importerait l’amour. Une bien belle hypothèse!

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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L
vivre pour beaucoup dans la tête des autres de notre vivant, et exclusivement après la mort, oui, moi je vois plutôt les choses comme cela, lorsque je vois toute la place que prennent les autres dans la mienne :-)
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M
Merci de cette confirmation. Ravi de te savoir de retour.
L
" seul importerait l'amour "..Entrer en Amour..et l'absence devient ..Comme l'eau et le vent.. cet imperciptible souffle..qui nous pousse en avant .
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M
Une majuscule bien placée.
M
pourquoi oublie t-on les morts? parce qu'on ne sait que ce que l'on voie.et qu'une fois mort on échappe au regard du monde.?L'amour suffit il pour ne pas oublier?meme lui peut s'oublier alors comment de se souvenir de ceux qu'on a aimé?au plaisir de te lire..
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M
Merci, Mocka.La même chose pour moi.
L
n'ayant pas le culte des morts, je ne les pleures pas ! Ils sont toujours vivants en moi, pour peu que je les ai aimé , ainsi ne vais-je jamais sur la tombe de papa, pourtant à 500mètres de chez moi, mais comme il m'a appris à cultiver mon jardin, il est toujours là debout, à mes côtés alors que je refais inlassablement les gestes que nous faisions ensemble, mes roses sont ses roses, et je vous assure de leur beauté !
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M
Merci à vous trois pour vos contributions. On devine que vous parlez là d'expérience et que grâce à votre souvenir un âme que vous avez aimée n'est pas encore partie vers le grand oubli.
M
Vivre avec nos souvenirs : les bons et les moins bons, ... et plus le temps passe, ne garder que les meilleurs, parce que le retour en arrière est impossible... hélàs.Je vous lis toujours avec plaisir. Bien à vous.
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