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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

rencontres

Le voyage serait la seule université qui vaille vraiment; et la meilleure école de méditation et de vie, c’est peut-être la route. Celle de Kerouac, celle qui nous fait vivre sept fois (comme disait Kessel), walking on the wild side, comme Lou Reed, celle où l’on se débourre, où l’on apprend “l’usage du monde” comme l’a génialement montré Nicolas Bouvier*.
En voyage on voit tant de gens qui devraient être loin de nous. Et pourtant, à bien les observer – de près, à leur niveau, en les aimant – on se rend compte que cet éloignement est illusoire. Ils nous ressemblent, ces gens, ils ont les mêmes sentiments que nous et ils souffrent comme nous, et pour les mêmes raisons. Forcément on en tire des leçons, on les applique. Cela s’appelle la méditation pratique.





*: Vous trouverez un excellent article sur lui dans le dernier Nouvel Obs, un numéro exceptionnel qui parle aussi du Bouddha et de Baudrillard.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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S
L ' usage du monde est un de mes livre préféré Marc,et j'avais noté dans mon "carnet à spirales"la dernière phrase du livre qui commence ainsi: Comme une eau le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs....................et vous replace ,,devant devant ce vide qu'on porte en soi,devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre a côtoyer,à combattre, et qui,paradoxalement,est peut-être notre moteur le plus sûr.
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M
<br /> Génial!<br /> <br /> <br />
O
j'aime beaucoup "la méditation pratique".Je ne voyage pas, hélas! mais il suffit d'aller dans une ru passantes ou de prendre le métro, et d'observer.OSi on est suffisamment réceptif, on sent en soipasser les révoltes ou les chagrins de ces êtres silencieux et lointains.Pour une fois, je te rejoins pleinementAmutués
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M
Merci, Orchis-Mauve, de m'avoir rejoint aujourd'hui. C'est déjà un voyage...Amitiés.
A
Le voyage est une nourriture essentielle. Il permet de s'éloigner de son petit moi. Et quand on ne peux pas voyager matériellement reste encore le voyage imaginaire avec lequel on peut aller loin. Amitiés.
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M
Certes, Ariaga. A défaut de grives...Amitiés à toi.
C
oui d'abord s'identifier puis se détacher pour ne plus être dans la souffrance de l'humanité, les toltèques disent que c'est le rêve de l'enfer ... notre travail consiste je crois à sortir de ce rêve car ce n'est qu'un rêve, maya !bien à toi Marccat
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M
Cela me rappelle cette répartie de Solveig, l’acrobate, dans le film de Wim Wenders les Ailes du désir: « La vie sous le soleil n'est-elle rien d’autre qu’un rêve ? » Hello, Cat.