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FULGURANCES D’APRÈS SILENCE

paradoxes

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La méditation est elle-même une activité paradoxale lorsqu’elle est considérée comme une non-activité dans laquelle, bien que nous ayons choisi de nous asseoir, nous nous appliquons à ne vouloir retirer strictement aucun profit de notre décision (et il s’agit là du plus fondamental et difficile des déconditionnements: réussir à poser un acte totalement gratuit), étant au fait que tout profit ne peut être porté en compte que de l’encombrant autant qu’illusoire ego (tout méditant en fait tôt ou tard le constat).
La méditation envisagée sous cet aspect est un paradoxe vivant, et celui qui le vit en retire le plus grand bien, ne fût-ce que parce que là n’est pas le moins du monde son intention.

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À propos
Marc

Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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M
*orchis-mauve "Je ne me quitte jamais....."Phrase à double sens ? Peut-être...
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O
Ah" l'ego" toujours trop présent, il ne nous lache jamais, même devant les pires souffrances d'autrui.C'est ma "souffrance", ne pouvoir quitter ce corps encombrant pour fusionner avec l'autre en peine et en désarroi.Je ne me quitte jamais.....Je découvre ce blog part LungTaO.
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M
"Je ne me quitte jamais": belle formulation d'une constatation navrante mais que nous faisons tous.Bonjour à Lung Ta de ma part; et merci de ton passage.
L
Se dit-on un jour, je vais méditer ? je pense que lorsque ce fait se produit, c'est par inadvertance, deux possibilités s'offrent alors : on cède ou on fuit ... Il m'est arrivé de résister parfois quand le coeur n'y était pas, souvent je fais le choix inverse, et m'y laisse glisser de tout mon poids, je me sens bien, allant librement quasi sans corps vers des lieux qui ne me mènent nulle part ailleurs, qu'au fond de moi, et je m'en sors plus grande à chaque fois sans rien savoir de plus ...
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M
Dans l'optique proposée dans ce billet, oui. Mais méditer recouvre un grand nombre d'aspects possibles. Cela ne se limite bien entendu pas à l'activité paradoxale - car volontaire autant que détachée de toute idée de profit - décrite ici. Tu évoques un autre aspect avec talent... Je continuerai pour ma part à explorer l'insondable richesse de ce concept... sans jamais épuiser le sujet, j'en ai bien peur.