FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
12 Janvier 2008
Que faire d’une vie? Avant, on hésitait entre voyager* et s’asseoir. Aujourd’hui que la planète, pour s’être trop peuplée, est devenue impropre à la déambulation, le choix est vite fait. *: Faire usage du monde, comme l’entendait la raffinissime plume...
En savoir plus11 Janvier 2008
Il y aurait présent et présent. Celui qui s’inscrit dans ce temps qui structure nos vies et qui sépare « le passé » du « futur » (ou l’inverse). Il ne serait qu’une idée; on y serait jamais, ou plus exactement on y serait (à jamais), ou déjà plus (étant...
En savoir plus10 Janvier 2008
La plus belle formule sacrée, le plus beau des mantra: le murmure de la respiration sur fond de profond silence. P.S.: Le billet du 10 janvier 2007 versait dans le dilemme. C’est sur ce mot qu’il faudrait cliquer pour en (re)prendre connaissance.
En savoir plus9 Janvier 2008
Les pensées seraient des processus matériels. Dès l'instant où le méditant découvre que toute pensée est création mentale, toute distanciation peut être prise. Ce qui vient d'être écrit, par exemple, ne serait que de cet ordre: un ensemble particulier...
En savoir plus8 Janvier 2008
La mort ne serait rien. C’est d’être né qu’il faudrait se plaindre. Et se libérer. La démarche méditative ne vise peut-être à rien d’autre qu’à cela. Celui qui la pratique et qui, en plus, se donne sans trop compter pour en rendre les à-côtés supportables,...
En savoir plus7 Janvier 2008
La méditation consisterait à partir à la recherche du méditant, méditant qui aurait la fâcheuse tendance à se volatiliser dès qu'on s'approche trop de lui. Dans la meilleure des traques, il se révèlerait inexistant. Le méditant serait celui qui court...
En savoir plus6 Janvier 2008
Ce dont notre monde semble avoir un urgent besoin aujourd'hui*, c'est de détachement, voire même de désinvolture. Quel sérieux partout! Quelle application à réussir dans la vie! Ce sont les soucis - liés pour beaucoup à l'égoïsme - qui apparemment nous...
En savoir plus5 Janvier 2008
Il y aurait deux façons de venir à bout d’une pensée. L'une par la force, en la refoulant dans le subconscient. Mais ce serait au risque de lui donner une existence souterraine sur laquelle nous n’aurions aucune prise. L'autre, en comprenant son caractère...
En savoir plus4 Janvier 2008
Dans la méditation, il serait peut-être bon de considérer que l’absence de pensées* ne peut, par définition, être observée: cette observation serait une pensée. Il serait peut-être bon de considérer cela en profondeur. Et donc de ne rien, strictement...
En savoir plus3 Janvier 2008
2/2 Le futur (évoqué dans le billet précédent) existerait quand même – et il faudrait s’en préoccuper de toute urgence – mais seulement à certains niveaux de conscience. C’est que nous vivrions dans (au moins) deux mondes, l’un, réel, l’autre, illusoire....
En savoir plus3 Janvier 2008
1/2 Ayant accédé un tant soit peu au réel, ayant rejoint le présent (évoqué dans le billet précédent), le méditant ne serait plus préoccupé par le futur dont il n’ignorerait alors plus le caractère illusoire. Toute angoisse l’aurait quitté. [Et cela,...
En savoir plus2 Janvier 2008
Il semble que plus la pensée de la présence du penseur observant sa pensée se rapproche de la pensée qu’il subit, plus le penseur se rapproche du présent. Se pourrait-il que pour être, le penseur doive atteindre ce dernier? P.S.: Le billet du 2 janvier...
En savoir plus1 Janvier 2008
La méditation est précieuse car nulle part ailleurs le penseur ne se rappelle son existence en arrière-fond de sa pensée. Bien entendu, il n’ignore pas non plus que l’idée de lui-même est aussi une pensée. Et cette prise de conscience le mène parfois...
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