FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
11 Mai 2007
Mais où est-elle donc, la pensée non pensée? Le cadeau du Tao*, faut-il ne pas le prendre pour le recevoir? *: Celui dont on dit qu’il n’est pas celui dont on parle.
En savoir plus10 Mai 2007
Arrivera un moment dans notre vie où nous émettrons notre dernière pensée. (Osons espérer que ce sera du calibre du « Ram, Ah Ram », de Gandhiji.) N’est-il pas hallucinant de considérer qu’on peut l'exhaler à tout moment, celle qui est déjà écrite dans...
En savoir plus9 Mai 2007
Le monde n’existerait que par la vertu des innombrables consciences (terrestres et autres) qui le regardent et le vivent. Ces consciences seraient relatives. Elles verraient toutes un univers différent. Il n’y aurait rien d’absolu. Même chose pour Dieu....
En savoir plus8 Mai 2007
Le menu que l’on parcourt des yeux n’est pas le menu que l’on mange. Et cette distinction porte sur bien autre chose que sur une subtilité homonymique. Le cerveau se laisse leurrer plus souvent qu’il n’y paraît par ce genre de confusion. L’ami qui est...
En savoir plus7 Mai 2007
Dès que nous en arrivons - sans effort - au non-effort, il agit sur nous. Il est la force qui nous guide, nous nous en remettons à lui, cela nous arrange. Nous le vivons et vivons de lui, à ses crochets pour ainsi dire. Nous n’avons plus rien à faire....
En savoir plus6 Mai 2007
Le rien de trop de la Grèce antique est bien sûr l’expression de la juste mesure dont les Hellènes se disaient les champions. Mais dans d’autres cultures, il pourrait être entendu comme le fait que tout est parfait, qu’il n’y a rien à enlever au monde...
En savoir plus5 Mai 2007
« Comme tout serait possible si nous pensions avec le cœur! » Voilà peut-être le sésame-ouvre-toi de l’Ali Baba sauveur du monde. (Et j’ajouterais volontiers pour demain : pourfendeur des quarante voleurs.)
En savoir plus4 Mai 2007
Cet instant… se dire qu’il n’y a rien qui puisse être plus beau que lui. Et donc lui accorder toute l’attention qu’il mérite.
En savoir plus3 Mai 2007
S’il existe une façon pas trop mauvaise de quantifier l’existence, c’est peut-être par l’addition du nombre de fois où l’on s’est dit: «Voilà, maintenant, juste là c’est parfait, je veux bien partir là-dessus.» Et ce «là-dessus», ce n’est pas seulement...
En savoir plus2 Mai 2007
La différence qu’il y a entre un beau nuage et un nuage quelconque serait exactement celle qu’il y a entre l’attention et le regard distrait, entre le silence de la conscience et le chaos de la pensée.
En savoir plus1 Mai 2007
« Se réaliser » dans le travail serait un mythe. Nous ne pourrions nous réaliser que dans le non-agir habité de silence.
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