FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
12 Décembre 2022
D’un côté ce bon Vishnu ou ce gentil Bouddha que l’on prie pour qu’ils nous protègent dans cette vie et nous réincarnent de belle façon dans la suivante, de l’autre ce terrible Shiva ou ce Bouddha autrement plus radical que le premier cité, qui eux ne nous bercent et ne nous bernent pas mais que, lucides, nous apprécions, soit que nous soyons depuis toujours sans illusion, soit que l’on n’ait plus besoin d’un dieu car on a connu l’éveil, ce qui était le cas, d’après lui, d’André Comte-Sponville qui un jour conclut son intervention à la radio en se demandant très justement si un dieu dont on a plus besoin est encore un dieu*.
* : Son ingénieuse conclusion était formulée ainsi : « D’ailleurs, un dieu dont on a plus besoin est-il encore un dieu ? »
P. S. : Dans le billet du 12 décembre 2015 il était question d’une intéressante réflexion.
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Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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