FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
6 Octobre 2022
Certes, il y a la méditation consciente et l’autre, plus courante qui, consciente ne l’est pas, mais dont on a sans doute tout autant besoin.
On peut aussi voir la chose sous un autre angle :
Évoquer d’une part la méditation « active », celle que l’on fait à dessein ( pour « son » « esprit, « sa » santé, « son » équilibre, « son » élévation spirituelle, « son éveil », que sais-je encore), pour laquelle on se déplace (vers la pièce où l’on pratique « son » sadhana, vers le dojo urbain, vers l’ashram sylvestre, etc.) et dans laquelle on s’installe.
Et de l’autre, celle « de tous les jours », exquise mais qui nous donne (parfois) un léger goût de culpabilité car il y a, semble-t-il, tant de choses à faire, et nous, nous restons plantés là, collés à la chaise, tétanisés par le plaisir enfin délicieusement éprouvé de ne rien faire. Nous sommes alors prêts à payer tout l’or du monde pour ce retard pris sur lui. Ses habitants s’agitent sans répit et nous, nous les laissons faire, exclusivement attentifs à ne pas virevolter plus vite que notre bonne vieille planète.
P. S. : Dans le billet du 6 octobre 2008 il était question d’une vision.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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