FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
1 Septembre 2022
Vous vous sentez parfois coupable ou du moins honteux de ne rien faire ? Essayez alors l’assise en silence et surtout quand elle devient méditation, c’est-à-dire quand elle est dénuée de tout effort conscient*. Vous découvrirez toute l’intensité de ces instants apparemment perdus pour le monde et pour vous-même mais en réalité extrêmement denses** et dont vous sentirez qu’ils sont essentiels (à défaut d’autre mot mais évitez toutefois de penser qu’ils sont utiles car ce serait tomber dans le travers de la convoitise, voire de l’avidité***). Vous verrez que la honte disparaîtra vite, et vous vous retrouverez avec un vous-même qui se sent faire le meilleur usage du temps qui passe. N’est-ce pas cela le contentement, le bonheur même ?
* : « Meditation can only take place when there is no conscious effort made to meditate. » (J. Krishnamurti, 13/11/83).
** : « Celui qui voit l’action dans l’inaction et l’inaction dans l’action, celui-là est un sage parmi les hommes », dit la Bhagavad Gita (IV, 18).
*** : La non-convoitise, aparigraha, étant l'une des cinq vertus morales (yama) prérequises pour le yogi, selon Patañjali dans ses Yoga Sūtra.
P.S. : Dans le billet du premier septembre 2013 il était question de progression.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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