FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
23 Septembre 2022
Un beau matin, en vous asseyant avec respect devant votre autel (sur lequel un Bouddha les yeux fermés fait très bien l’affaire mais je préfère, moi, y faire trôner un Shiva Nataraja, dansant lui sur le monde) vous vous rendez compte que la statue n’est pas exactement en face de vous.
Quatre cas de figure :
Vous êtes un Occidental : Même séduit quelque peu par l'Orient, vous déplacez la statue.
Vous êtes un Oriental : Vous vous déplacez de façon à être en face d’elle.
Vous êtes un adepte de la non-dualité (l’advaïta vedanta d’Adi Shankaracharya ou de Ramana Maharshi par exemple) : Vous restez où vous êtes car pour vous il n’y a ni distance ni différence même entre la statue et vous. Cela, et tout le reste d’ailleurs, est illusoire. Vous êtes le monde. Tout est un.
Vous êtes un adepte du taoïsme antique (Lao-Tsu, Chuang-Tsu) : Il n’y a rien à faire. Tout est bien.
P. S. : Dans le billet du 23 septembre 2007 il était question de démolition.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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