FULGURANCES D’APRÈS SILENCE
11 Août 2022
Les hommes véritablement de Dieu* ne nous suggéreraient pas de nous soumettre à une soi-disant divinité bienfaisante extérieure à nous-mêmes et qui serait attentive à nos efforts pour lui plaire, ils nous conseilleraient plutôt de nous rendre à nous-mêmes. Auquel cas, on pourrait simplement parler de laisser-faire puisque c’est ce que l’on désire au plus profond de soi. Se rendre à nous-mêmes : s’écouter et obéir à cette voix qui dit : je veux la paix, je veux arrêter de désirer, de courir, de faire quelque effort que ce soit (dans cette optique il n’y a pas un seul effort qui soit sensé). « Laisser faire, diraient-ils, et ainsi vous serez le pur pour qui tout est pur. »
* : Il faut dire qu’ils devenaient déjà rares en l’Inde au temps où je l’arpentais et qu’ils le sont sans doute encore plus aujourd’hui quand on voit ce que Patanjali doit entendre depuis l'au-delà (Iyengar alors et maintenant Modi !) et ces telly babas vendant leurs poudres de perlimpinpin.
P. S. : Dans le billet du 11 août 2008 il était question d’une méprise.
Photographe, écrivain, sophrologue et enseignant de raja yoga, j’ai bourlingué des années en Asie et vécu longtemps dans des ashrams indiens. Lecteur de toutes les philosophies et amoureux de tous les silences, je vous livre ici mes fulgurances d’après ... silence.
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